Média local avec zéro milliardaire dedans

Le Decathlon de Cestas dénoncé pour la vente de poissons et crabes vivants pour la pêche au vif

Alors que la pratique de la pêche au vif fait l’objet de critiques croissantes en France et en Europe, une habitante de Gironde, soutenue par l’association PAZ, interpelle le Decathlon de Cestas pour avoir vendu des appâts vivants. Une pétition lancée en ligne a déjà recueilli plus de 10 000 signatures en quelques jours.

,
Édition abonnés
Le Decathlon de Cestas dénoncé pour la vente de poissons et crabes vivants pour la pêche au vif
Poisson utilisé comme appât vivant pour la pêche au vif

Dans les rayons pêche du Decathlon de Cestas, les poissons frétillants et les crabes vivants ne sont pas en vente pour orner les aquariums, mais pour servir d’appâts. Pour Valérie, une habitante de la région, soutenue par l’association de défense animale PAZ (Projet Animaux Zoopolis), ce sont des « êtres sensibles vendus pour être torturés ». Depuis quelques jours, sa pétition en ligne connaît un succès fulgurant : plus de 13 000 personnes ont déjà signé pour demander à l’enseigne de cesser cette commercialisation.

La pêche au vif est une méthode qui consiste à transpercer un animal vivant – souvent un petit poisson – pour attirer la proie. Le 26 avril dernier, l’ouverture de la saison des carnassiers en eau douce a relancé cette pratique controversée, pourtant interdite dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne ou la Suisse.

Une pratique « barbare »

« Les poissons et les crabes vendus par Decathlon sont destinés à être torturés pour amuser des pêcheurs. […] Torturer des animaux n’est ni un sport, ni un loisir », martèle Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#maltraitance animale

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


Les « pour » et les « contre » la fermeture de l’abattoir de Bazas aiguisent leurs arguments
Dans une nouvelle vidéo, L214 dénonce les conditions d’abattage à Bazas, la préfecture ordonne une inspection
Partager
Plus d'options