Dans les rayons pêche du Decathlon de Cestas, les poissons frétillants et les crabes vivants ne sont pas en vente pour orner les aquariums, mais pour servir d’appâts. Pour Valérie, une habitante de la région, soutenue par l’association de défense animale PAZ (Projet Animaux Zoopolis), ce sont des « êtres sensibles vendus pour être torturés ». Depuis quelques jours, sa pétition en ligne connaît un succès fulgurant : plus de 13 000 personnes ont déjà signé pour demander à l’enseigne de cesser cette commercialisation.
La pêche au vif est une méthode qui consiste à transpercer un animal vivant – souvent un petit poisson – pour attirer la proie. Le 26 avril dernier, l’ouverture de la saison des carnassiers en eau douce a relancé cette pratique controversée, pourtant interdite dans plusieurs pays européens comme l’Allemagne ou la Suisse.
Une pratique « barbare »
« Les poissons et les crabes vendus par Decathlon sont destinés à être torturés pour amuser des pêcheurs. […] Torturer des animaux n’est ni un sport, ni un loisir », martèle Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ.
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