Pour la troisième année, la Nuit des musées à Bordeaux propose un programme 100 % FALC – facile à lire et à comprendre. Pensé pour les personnes en situation de handicap, dyslexiques, âgées ou maîtrisant mal le français, ce format profite à tous grâce à des pictogrammes, phrases courtes, légendes simples.
Olivier Escots, adjoint au maire chargé du handicap et de l’accessibilité, défend une approche où l’inclusion est un principe structurant de toutes les politiques publiques :
« Le plan handicap de la ville, qui avait été voté en février 2022, a été pensé pour qu’il ne soit pas porté uniquement par ma délégation et par l’équipe de la mission handicap, mais bien par l’ensemble des politiques publiques. Certains objectifs sont croisés avec ceux d’autres feuilles de route, comme celles dédiées à la culture ou au sport… »
Comprendre donc que l’inclusion n’est pas un « plus », mais une exigence intégrée aux projets, jusqu’aux budgets des établissements. Pour un service culturel, l’accessibilité doit être pensée dès la conception de ses projets. Avec un surcoût ?
« Sur certains dispositifs, il peut y en avoir. Mais dans les projets, c’est aux établissements de prendre en compte les actions inclusives et de faire des propositions. Que ce soit avec des dispositifs, ou dans la façon dont les expositions sont présentées. »
A moindre coût
Dans la dernière exposition présentée au Musée d’Aquitaine, Le Monde d’après, consacrée à la période de l’immédiat après-guerre (1944-1954), Nicolas Caraty, médiateur malvoyant, a imaginé un parcours accessible malgré un budget contraint.
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