Un coup de gueule s’est fait entendre vendredi 14 février dans les salons de l’Hôtel du Département de la Gironde. Pour Bénédicte Alliot, atteinte d’un handicap et se déplaçant en fauteuil roulant, « le combat, c’est tous les jours ». La présidente de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDPAH) fait un constat sans concession :
« Avec le temps, les choses se dégradent. Avant, je pouvais prendre le train presque sur le champ. Aujourd’hui, il faut remplir un formulaire 48h avant. […] Pour les déplacements, on avait un service adapté et exceptionnel : si on voulait aller au cinéma dans la soirée ou le lendemain, on venait nous chercher. Aujourd’hui, il faut s’y prendre 7 jours avant. Pour aller au théâtre, vous ne pouvez pas prendre votre billet comme tout le monde car il faut voir s’il reste des places PMR [Personne à mobilité réduite]. »
« Il faut tout programmer », se désole Bénédicte Alliot, en s’en prenant également à la prise en charge dans les hôpitaux, « une catastrophe ». « En fait, on est en dictature. »

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