« Porter atteinte à un élu, c’est porter atteinte à la démocratie elle-même. » Ce mantra a été rappelé à plusieurs reprises lors de la réunion voulue par le préfet Étienne Guyot et les procureurs de la République de Bordeaux et de Libourne, Renaud Gaudeul et Loïs Raschel, avec des représentants des services de l’État et des collectivités locales. Celle-ci a été l’occasion de revenir sur les récents faits de menaces et violences envers les élus Girondins.
Le 3 mai 2025, Anthony Rolland, un conseiller municipal de Gauriaguet, a été agressé alors qu’il tentait de mettre fin à un rodéo urbain. Quelques jours plus tard, le 6 mai, Philippe Buisson, maire de Libourne, a été la cible de menaces de mort proférées par un habitant furieux d’avoir reçu une amende de 550 euros pour des dépôts sauvages d’encombrants.
Suite à ces graves atteintes aux titulaires de mandats électifs locaux, la réunion du jour visait à afficher une « union sacrée », mais aussi rappeler les mesures déployées dans le cadre du pack sécurité national.
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