Rue89 Bordeaux : Comment analysez vous cette baisse de la quantité de déchets par habitant dans la métropole bordelaise, passée de 501 kilos par an et par habitant à 454 kilos, proche de l’objectif du plan déchet (-15%) ?
Benjamin Thiant : Elle traduit le fait que la Métropole travaille réellement, on voit que d’autres territoires ne sont pas sur la même dynamique. Son plan stratégique déchet, qui a le mérite d’exister, a été en grande partie mis en œuvre. Il y a trois axes principaux. D’abord, la volonté de détourner le plus possible les flux des ordures ménagères résiduelles avec l’extension des consignes de tri, qui a permis d’augmenter la quantité des déchets recyclables collectés, et de réduire la fréquence de collecte des bacs noirs, qui avait un coût important car les camions tournaient à vide.
Ensuite, la collecte séparée des biodéchets, qui devait être effective au 1er janvier 2024, a pris plus de temps que prévu à se mettre en place mais la collectivité s’est bien rattrapée, et 800 bornes ont été installées. Cela doit permettre de réduire d’un tiers la quantité d’ordures ménagères. Mais pour l’instant nous n’avons pas d’études permettant de savoir si le geste de tri des déchets alimentaires a été adopté par les habitants, au delà des plus militants. Enfin, après avoir également mis un peu de temps pour s’y investir, la Métropole a de grandes ambitions sur le réemploi et la réutilisation.
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