« Le monde devient dangereux » annonce en préambule le général de corps aérien Stéphane Groën, devant un parterre de journalistes et d’élus mercredi 16 juillet. Les sénatrices Mirelle Conte-Jaubert et Florence Lassarade, les députés Sébastien Saint-Pasteur et Loïc Prud’homme, sont venus assister au projet de restructuration de l’hôpital Robert-Picqué. Egalement présent, le maire de Villenave-d’Ornon Michel Poignonec, conseiller délégué à Bordeaux Métropole chargé de la reconversion de cet hôpital.
Le Service de Santé des Armées (SSA) prépare un projet hospitalier d’envergure. Objectif : doter les forces françaises d’un établissement entièrement dédié à la prise en charge de ses blessés, qu’ils soient physiques ou psychiques. Une réponse directe à la menace d’un conflit de haute intensité, et un tournant stratégique pour le SSA comme pour la métropole bordelaise.
Soigner et reconstruire
« Aujourd’hui, 34 lits sont consacrés à nos blessés. Demain, il en faudra 48. » Le général Stéphane Groën est clair : les armées doivent se réarmer aussi sur le front sanitaire. Depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, l’hypothèse d’engagements longs, violents, meurtriers, n’est plus un tabou.
« Ce conflit génère environ 1000 morts et blessés par jour, de chaque côté. Nous devons nous y préparer », explique le haut gradé.

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