Alors que la campagne pour les élections municipales de 2026 s’amorce, l’association PAZ (Projet Animaux Zoopolis) invite les candidat·es à se saisir d’un enjeu encore souvent négligé : la condition animale. À Bordeaux, elle dresse un état des lieux contrasté de l’action municipale, appelant à des engagements concrets pour le prochain mandat.
Des pigeons… et rats
Comme pour Marseille, Montpellier, Nantes, Toulouse… – l’état des lieux des 50 plus grandes villes françaises sera complet en septembre 2025 –, PAZ a passé au crible 22 critères pour évaluer la politique de la Ville de Bordeaux en matière de condition animale. Le mandat qui s’achève a été marqué par certaines avancées, notamment dans la gestion des animaux dits « liminaires » (comme les pigeons et les rats).
En début de mandat, la municipalité a renoncé aux méthodes les plus cruelles à l’égard des pigeons, comme les captures suivies de gazage, au profit d’approches plus respectueuses. Une décision saluée par l’association, qui encourage désormais la Ville à expérimenter également des méthodes non létales pour la gestion des rats.
Autre point positif : la stérilisation et l’identification des chats errants, assurée grâce à une convention avec la Fondation Clara et le groupe SACPA. Un engagement qui répond à un enjeu de santé publique et environnementale autant qu’à une préoccupation éthique.
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