Le bois viendrait-il un jour à manquer dans le Massif des Landes de Gascogne ? C’est en tout cas l’inquiétude partagée par la Fédération des Industries du Bois en Nouvelle-Aquitaine (FIBNA). Le syndicat interprofessionnel questionne « l’implantation programmée, avec un démarrage dès 2027, de plusieurs méga-usines transformant la ressource bois par trituration, broyage et pyrolyse » qui pourrait « fortement et durablement bouleverser l’équilibre fragile entre la ressource et ses usages sur le massif ».
Dans un communiqué publié le 10 juillet, la FIBNA liste ainsi quatre projets : ORPINIA, un projet d’usine OSB à Fargues-sur-Ourbise (47) par Swiss Chrono ; E-CHO, pour produire du e-biokérosène à partir de biomasse forestière à Pardies (64) par Elyse Energie ; la fabrication de bio-charbon obtenu par pyrolyse du bois pour fertiliser les sols par Miraïa à Garlin (64) ; l’usine de pellets (granulés de bois) par EnerBois à Hourtin (33).
« Une demande supplémentaire si écrasante »
« Ces projets industriels représentent une augmentation de 15% par rapport à la consommation actuelle, déjà incomplètement satisfaite par la production du massif. Certes, les différents projets en cours d’implantation représentent aussi des créations d’emplois et la FIBNA se réjouit de ces opportunités. Mais le massif ne pourra pas fournir une demande supplémentaire si écrasante et permettre le nécessaire développement des entreprises déjà en place, condition impérative au maintien de leur compétitivité, à leur survie et donc à la pérennité des emplois qui en dépendent », poursuit la FIBNA dans son communiqué.
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