Média local avec zéro milliardaire dedans

La collection de monnaies rares d’un diplomate portugais retrouvée dans un grenier à Bordeaux

Identifiée en 2022, la collection révèle au fil des expertises des pièces rares, parfois uniques, notamment un exceptionnel ensemble de dollars chinois. Son propriétaire, l’ambassadeur João Rodrigues Simões Affra a passé ses derniers jours dans une maison de la métropole bordelaise où ce trésor a été retrouvé.

,
Édition abonnés
La collection de monnaies rares d’un diplomate portugais retrouvée dans un grenier à Bordeaux
Montage avec les pièces de la collection et l’ambassadeur Affra

C’est dans une maison de la métropole bordelaise, qu’un pan oublié de l’histoire diplomatique et monétaire a refait surface. En explorant, durant trois ans, les archives familiales de João Rodrigues Simões Affra, ancien ambassadeur du Portugal, ses descendants sont tombés sur un trésor : des monnaies anciennes, certaines extrêmement rares, toutes soigneusement conservées, et dont la plupart n’avaient jamais été dévoilées au grand public.

Le premier ensemble identifié remonte à 2022, grâce à une journée d’estimations gratuites dédiée aux arts de Chine organisée par le cabinet bordelais de Fabien Robaldo, expert de tableaux et d’objets d’art. Si, généralement, « à peine 2% des expertises révèlent des objets de valeurs », ce jour-là, ce sont quelques porcelaines chinoises précieuses qui sont soumises à une estimation :

« J’ai posé la question de la provenance de ces lots et de l’histoire qu’il y avait autour, explique Fabien Robaldo. J’ai alors appris que cet ambassadeur était en poste à Shanghai entre 1945 et 1950. J’ai alors demandé si, à tout hasard, il y avait des pièces de monnaie de cette époque… »

« Un véritable collectionneur »

Ainsi, les descendants rapportent au fur et à mesure des petites boites retrouvées dans les vieux rangements de cette maison familiale – « conservés dans des paquets de Malboro ! » –, où l’ambassadeur, né à Lisbonne en 1906, est venu passer les derniers jours de sa vie dans les années 1970. D’abord dans les tiroirs d’un bureau, d’autres pièces sont dénichées dans les cartons poussiéreux du grenier.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#Art

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options