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LGV Bordeaux-Toulouse : une consultation publique contestée, les opposants prêts à agir en justice

Ce lundi 27 octobre 2025, une consultation publique doit s’ouvrir pour la première demande d’autorisation environnementale concernant le projet GPSO. Les associations qui s’y opposent demandent, dans un courrier adressé aux préfets des régions concernés, l’ajournement de la consultation. Elles mettant en cause une procédure électronique limitée, illégale et inaccessible à une partie des populations impactées. Sans réponse, elles annoncent un recours devant le tribunal administratif.

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LGV Bordeaux-Toulouse : une consultation publique contestée, les opposants prêts à agir en justice

Ce lundi 27 octobre 2025 doit s’ouvrir la consultation publique sur la première demande d’autorisation environnementale pour les sondages et études préalables du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO), incluant la ligne nouvelle Bordeaux-Toulouse. Cette étape, d’une durée d’un mois, obligatoire pour obtenir l’autorisation de commencer les travaux préalables, est au cœur d’une nouvelle polémique.

Pour les associations et collectifs mobilisés contre le projet – les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Alternative LGV Midi-Pyrénées, France Nature Environnement 82, STOP LGV 47, la Confédération Paysanne du Lot-et-Garonne, LGVEA, LEA, LGV NINA, Stop LGV Bordeaux Métropole, la SEPANSO Gironde, TRANS’CUB, ATTAC Landes Côte Sud, les Amis de la Terre des Landes et le Groupe National de Surveillance des Arbres –, la consultation s’apparente à un passage en force, avec des méthodes jugées insuffisantes et illégales.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi 24 octobre, elles ont présenté une série d’irrégularités demandant l’ajournement de la consultation. Celles-ci sont développées dans une lettre adressée aux préfets de la Région Occitanie et de Haute-Garonne, de la Région de Nouvelle-Aquitaine et de Gironde, de Lot-et-Garonne, et de Tarn-et-Garonne. En l’absence d’une réponse, elles ont l’intention de déposer un référé devant le tribunal administratif « dans les heures qui suivent ».

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