La Ville de Bordeaux a pris le 19 septembre dernier un arrêté visant à encadrer l’enlèvement par la police municipale et les services de la Métropole des épaves de vélos abandonnés. Ces dernières encombreraient une partie des quelques 17 350 arceaux de stationnement que compte aujourd’hui la ville.
Plusieurs opérations d’enlèvement sont ainsi programmées dans chaque quartier en fonction des multiples signalements établis. Il s’agit d’enlever les vélos « soit à un emplacement autorisé (arceaux vélos notamment), soit attaché en un point quelconque sur le domaine public (panneaux de signalisation, poteaux, barrières etc.) ».
Vélos à la casse
Sera considéré comme épave « tout cycle se trouvant sur le domaine public amputé d’au moins deux éléments indispensables à une utilisation normale (roue, guidon, pédalier, selle, ou certain de ses composants de sécurité), présentant des signes manifestes d’inutilisation (notamment pneus dégonflés, rouille) ou insusceptible de réparation immédiate à la suite de dégradations ou de vols », peut-on lire dans l’arrêté.
Celui-ci précise que les dispositifs d’attache des vélos considérés comme des épaves « pourront être sectionnés sans aucune possibilité d’indemnisation dudit propriétaire ».
Les vélos qui feront l’objet d’un retrait par les services de Bordeaux Métropole pourront être récupérés dans un délai d’un mois à compter de leur enlèvement par leur propriétaires, sous réserve que ceux-ci attestent – au moyen de « documents ou de preuves » – en être effectivement les propriétaires. Passé ce délai, les cycles seront valorisé en tant que déchets.
Chargement des commentaires…