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Après un an à Ginko, Ïkos se projette vers son Village du réemploi solidaire à Bordeaux

Le collectif Ïkos souffle la première bougie de sa boutique dans le quartier Ginko avec une journée solidaire et festive, ce samedi e 29 novembre. Ce commerce qui défend le réemploi tout en créant des emplois d’insertion, a vu ses ventes baisser de moitié, entre son départ de la rue Sainte-Catherine et la concurrence des plateformes. Mais il reste optimiste, dans l’attente de son Village du réemploi attendu pour avril 2027.

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Après un an à Ginko, Ïkos se projette vers son Village du réemploi solidaire à Bordeaux
La boutique Ïkos à Ginko fête ses 1 an

Pour cette première année à Bordeaux Nord, Ïkos veut marquer le coup. Le collectif organise une journée à la fois festive et solidaire, le samedi 29 novembre, dans sa boutique à Ginko. Ateliers créatifs, concours du pull de Noël le plus moche, smoothie-vélo, crêpes maison, maquillage, concert… une programmation riche, qui reflète bien l’esprit du lieu. La totalité du programme détaillé est disponible sur son site internet.

« On veut que ce soit plus qu’un anniversaire : un moment où les gens comprennent vraiment qui est Ïkos, ce qu’on fait, et comment ils peuvent nous soutenir », explique Lison Manière, chargée de communication du collectif.

L’événement sera l’occasion de promouvoir un Noël responsable, afin d’inciter les habitants à choisir la seconde main solidaire.

Un bilan mitigé

Un an après avoir quitté la Promenade Sainte-Catherine pour s’installer au cœur du quartier Ginko, la boutique d’Ïkos signe une première année « plutôt positive, même sans les attendus espérés ». L’année passée, la boutique a enregistré près de 16 000 ventes, soit la moitié de ce qu’elle réalisait en centre ville. Un recul significatif mais anticipé :

« C’était un pari audacieux. Évidemment, on savait qu’on ne pourrait pas faire mieux qu’à Sainte-Catherine, où le flux était naturel. Ici, c’est à nous d’attirer les clients », clarifie Lison Manière.

Pour autant, cette baisse n’a pas impacté le collectif qui estime que les revenus étaient « toujours viables ». Si le changement d’emplacement a logiquement fait baisser la fréquentation, il répondait à un objectif stratégique clair :

« L’implantation à Bordeaux Nord n’est pas anodine. On voulait aller vers des publics qui ont des moyens plus faibles, qui bénéficieront vraiment de nos prix bas. »

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