(AESH). Une délégation a été reçue ce mardi au rectorat de l’Académie de Bordeaux mais n’a pas obtenu d’avancée significative.
Ils étaient une petite cinquantaine d’AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) en grève devant le rectorat de l’Académie de Bordeaux ce mardi midi.
Alors qu’une délégation syndicale était reçue par Philippe Vulliet, le secrétaire général adjoint délégué aux relations et ressources humaines, et Gabriel Kirchner, le directeur de la DPASCO (direction des personnels à l’accompagnement scolaire), certains en ont profité pour prendre la parole.
« Je ne veux pas continuer à travailler dans ces conditions là », témoigne Marie* (*prénom modifié) au micro, AESH depuis 18 ans. Employée en CDI dans un collège au nord-est de Bordeaux, elle gagne tout juste 800€ par mois pour 20h de travail par semaine.
« Ce métier il est mal reconnu, on est mal traités mais c’est un métier important. Moi le matin je sais pourquoi je me lève », déclare-t-elle.
Elle est imitée par Caroline*, devenue AESH pour « rendre ce qu’on avait donné à [sa] fille à d’autres ». Ses semaines de 24h lui rapporte 900€ par mois. L’année scolaire précédente, elle a dû suivre 10 élèves dans plusieurs classes différentes. « Certains, je les voyais à peine tous les 15 jours, c’était n’importe quoi », soupire-t-elle.
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