Il habitait au cinquième étage de l’immeuble où est installé, au rez-de-chaussée, le bar Simone, quai Louis-XVIII. Deux mesures effectuées avec des sonomètres dans son salon, les soirs des 22 septembre et 8 octobre 2022, ont révélé des niveaux sonores deux fois supérieurs aux seuils autorisés. Ces nuisances, l’expert les a attribuées « exclusivement aux cris et discussions des clients installés en contrebas sur les terrasses des bars ».
Le riverain entame une procédure judiciaire et la décision du tribunal tombe le 25 novembre 2025. Celle-ci impose à la mairie d’agir pour faire respecter les seuils sonores réglementaires « dans un délai de deux mois » (et de lui verser à verser 5 000 euros d’indemnités). Un mois plus tard, « la décision d’interjeter appel n’a pas encore été prise », fait savoir la Ville qui a deux mois pour le faire.
Jurisprudence
Depuis, le voisin mécontent a déménagé. Les acteurs de la vie nocturne, eux, se disent agacés par le jugement.
« Habiter au-dessus d’un bar et se plaindre du bruit, c’est un peu comme vivre à la campagne et se plaindre des coqs », ironise l’employé d’un bar.

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