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On ne tourne pas autour du pot dans cet article à trois échos publié sur le site des Inrocks. Le journaliste a recueilli les propos de trois acteurs culturels bordelais : Thomas Bernard ; gérant de la galerie Cortex Athletico, Patricia Brignone ; critique d’art et commissaire de l’exposition Sigma au CAPC, et le groupe pop Pendentif.
Le premier le dit clairement : « Il n’y a plus de politique culturelle, ce n’est que de la communication territoriale », le deuxième regrette de ne pas retrouver l’héritage de Sigma (exposition au Capc jusqu’à dimanche 2 mars) et le troisième raconte son parcours qui passe d’abord par le Printemps de Bourges.
A Bordeaux – ville rock depuis les années 70 avec le début du punk et le succès de Noir Désir, en passant par le garage, l’électro, et la scène pop d’aujourd’hui –, le groupe Pendentif doit justifier d’un succès à l’extérieur avant d’attirer les attentions dans sa ville.
« Il y a quelques années, on a monté une asso pour organiser des concerts, mais ça ne nous est même pas venu à l’idée de demander de l’argent à la mairie. Ils auraient dit non. »
Dans des propos modérés, Patricia Brignone constate une « institutionnalisation croissante de la culture » alors que, beaucoup plus offensif, Thomas Bernard juge la « situation dramatique ». L’article oublie de préciser que le gérant de la galerie Cortex Athletico est, détail de taille, colistier du candidat PS Vincent Feltesse, opposé au candidat UMP, le maire sortant, Alain Juppé.
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