La présidente d’Arc’Eau Marie-Joëlle Laulom, soutenue par le conseiller régional Patrick du Fau de Lamothe, exige de la Cobas un « meilleur contrôle des pratiques du délégataire, Veolia ». L’association a, mardi, adressé deux ultimatums à la Cobas. Primo: l’abrogation d’un avenant signé en octobre 2013 qui permet à Veolia de facturer des compteurs à la Cobas, sans faire la distinction entre les compteurs neufs ou de reprise – qui doivent être restitués gratuitement, car déjà payés, conformément à un arrêt du Conseil d’État.
Secondo : la révision de la durée du contrat avec Veolia qui court jusqu’en 2017, soit 42 ans et demi, alors que depuis la loi Mazeaud du 08 février 1995, les contrats sont limités à 20 ans. « Sans réponse dans les deux mois, nous pourrons saisir la justice administrative », menacent très clairement Marie-Joëlle Laulom et Patrick du Fau de Lamothe, qui entre autres griefs au délégataire, critique le prix élevé et non justifié de l’eau sur le bassin.
La présidente de la Cobas attend « l’analyse juridique demandée à l’avocat de la Cobas pour répondre à Arc’Eau ». Elle a annoncé mercredi, en conseil, la création d’une commission ad hoc sur l’eau, chargée de préparer le cahier des charges de la future délégation de service public de l’eau.