Une minute de silence se déroulera à midi ce lundi, dans l’ensemble du territoire national. Elle sera observée dans les administrations et les institutions de la métropole bordelaise, ainsi que dans les établissements scolaires et les universités. Les employeurs sont tenus de permettre à leurs salariés d’y participer.
Reprise de la Quinzaine de l’égalité
A la mairie de Bordeaux, Alain Juppé a donné rendez-vous aux représentants des différentes communautés religieuses du conseil interreligieux Bordeaux partages pour une réunion suivie d’une minute de silence dans la cour de l’Hôtel de ville.
De son côté, Marik Fetouh, adjoint au maire en charge de l’égalité et de la citoyenneté, a annoncé sur son compte Facebook la reprise de la Quinzaine de l’égalité de la diversité et de la citoyenneté :
« Nous avons suspendu le programme de la Quinzaine suite au terrible drame survenu vendredi soir à Paris. Pour respecter le deuil national, et renforcer la sécurité des évènements. Nous nous associerons demain à midi à la minute de silence en mémoire de toutes les victimes de cette barbarie. La Quinzaine reprendra ensuite son cours, parce qu’il est plus que jamais primordial d’œuvrer pour la paix et le vivre ensemble, et de démonter que #NousSommesUnis dans l’adversité. »
Partout dans la métropole, des rassemblements pour la minute de silence sont prévus sur les parvis des mairies.
Par ailleurs, le Conseil départemental de Gironde et le Conseil régional d’Aquitaine observerons une minute de silence dans leurs halls respectifs. Ce moment de recueillement est aussi prévu place Saint-Michel, à l’appel de l’association des commerçants du quartier.
Sur différents sites de l’Université de Bordeaux, une minute de silence est programmée à midi. A 15h, des étudiants de Bordeaux 3 se retrouveront devant le bâtiment des arts de la fac pour un hommage suivi d’une minute de silence en mémoire de Alban Denuit, enseignant et artiste plasticien bordelais, originaire de Marmande (47), qui fait partie des victimes tuées au Bataclan.
Eviter les dérapages dans les établissements scolaires
Dans les établissements scolaires, son heure peut être adaptée en fonction des contraintes des emplois du temps. Pour éviter les dérapages survenus lors de la minute de silence après les attentats de janvier contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem a écrit aux enseignants pour envisager des moments d’échange en amont avec des indications pour répondre aux questions des élèves :
« Dans les écoles et les établissements scolaires, il est important que ce moment de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l’âge des élèves, puisse être précédé de ces temps d’échange avec les élèves. Des consignes complémentaires ont été envoyées à tous les Recteurs et Rectrices et vont parvenir à vos directions. »
En janvier, une quarantaine d’incidents avaient été signalés à la police et la justice, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Éducation.
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