Les propriétaires des 78 appartements du Signal, à Soulac-sur-Mer, ne seront pas indemnisés. Ainsi a tranché ce mardi la Cour administrative d’appel de Bordeaux, qui a débouté de leur demande les anciens résidents de cet immeuble menacé par l’érosion côtière et évacué il y a plus de deux ans suite à un arrêté de péril pris par la préfecture.
Les copropriétaires du « Signal » demandaient à la justice de pouvoir bénéficier du fonds d’indemnisation Barnier qui couvrirait le prix d’achat de leur appartement, et non les 20 000 euros proposés par l’Etat pour les dédommager de leur expropriation (1,5 millions d’euros pour l’immeuble à partager entre les anciens occupants).
« Les conditions à la mise en œuvre de ces dispositions ne sont pas réunies », a donc jugé la cour administrative d’appel de Bordeaux.
Pour l’avocate des résidents et ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage, ex-ministre de l’environnement, cette décision est « très décevante car peu motivée ». Elle considère que l’État ne veut pas faire marcher le fonds Barnier dans le cas du Signal parce qu’il a peur de créer un précédent sur un immeuble collectif.
Le copropriétaires vont désormais devoir décider s’ils intentent un recours devant le Conseil d’État. Par ailleurs, une expertise a été commandée par le ministère de l’Ecologie pour leur faire des propositions de conciliation.
Irresponsables ces pouvoirs publics et une éthique bien étique toutes étiquettes confondues...
Comment l'état peut-il encaisser pendant 50 ans des taxes foncières et d'habitation à des personnes à qui on a délivré des permis de construire sur une zone qui avait déjà été inondée dans les années 30...pour ensuite se débiner de la sorte ? Pauvre France !
D’ailleurs le sable parait revenir devant le signal. Les bancs de sable apparaissent, disparaissent puis réapparaisse selon les courants. Ce n’est forcément pas dut aux dérèglements climatique, que le sable s’en va, comme on nous le laisse croire, avec une montée des eaux inéluctable. D’ailleurs pourquoi la mairie laisse construire toujours actuellement sur le front de mer, si c’était si dangereux, bizarre non ! Cette expropriation est peut-être une erreur. Le plus fort est que les propriétaires du signal (pour qui on a décidé à leurs places manu militari) n’ont droit à aucune indemnisation !
La responsabilité des propriétaires, c’est celle finalement de n’avoir pas été plus suspicieux envers l’Etat et ses institutions (Maire, notaire…), en voulant les croire les yeux fermés. Il est vrai: Comment peut-on encore faire confiance envers l’Etat de nos jours…Mais de là que la justice leurs réponde: C’est de votre entière faute et vous n’aurez rien !!!
A savoir que des villas continuent à se construire en front de mer, alors comment est-ce possible, puisque maintenant ils savent tous ?