Le 11 mai, le maire de Bordeaux et la préfète de Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio inauguraient la rue Sainte-Catherine préparée à accueillir les Bordelais déconfinés. Marquage au sol et masques obligatoires étaient au programme, dans cette artère commerçante très fréquentée dès le premier jour du déconfinement.
Mais la mesure, de moins en moins respectée, et le desserrement du gouvernement face à une amélioration de la crise sanitaire, ont encouragé Nicolas Florian à lever cette obligation. C’est le cas depuis ce 24 juin, bien que les panneaux ne soient pas encore enlevés. Pour autant, le masque est encore obligatoire dans plusieurs situations.
Masques ici ou là
Des « mesures gouvernementales allégées », un port du masque « de moins en moins respecté depuis trois semaines » sont les raisons avancées par la Ville de Bordeaux pour lever cet arrêté municipal en cours depuis le 11 mai. Celui-ci rendait obligatoire le port du masque rue Sainte-Catherine et rue de la Porte-Dijeaux, en plus des marchés couverts et de plein air. La pédagogie et la prévention était de mise, au détriment de la verbalisation.
Depuis ce 25 juin, il n’est plus demandé de sortir masqué dans le centre-ville. Le port du masque reste pourtant « fortement conseillé » par la municipalité, à quatre jours du second tour de l’élection municipale, où il sera là aussi « recommandé ».
Le port du masque reste en revanche obligatoire dans certains cas, lorsqu’il s’agit de décisions gouvernementales : lors de déplacements dans les bars, cafés, restaurants, dans les transports en commun et leurs arrêts, dans les taxis, VTC et véhicules de covoiturage, dans les bâtiments accueillant des services municipaux ainsi que dans les musées et établissements culturels municipaux.
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