La fusillade meurtrière aux Aubiers a fait éclater au grand jour un phénomène nouveau à Bordeaux, celui des violences interquartiers, dont l’attaque au couteau mercredi à Chantecrit est le dernier épisode en date. Parties d’évènements futiles, accentuées par « l’effet cocotte minute du confinement », ces rixes relèvent de « la construction identitaire d’adolescents », selon Guy Hengen. Coordinateur du conseil local sécurité et prévention de la délinquance (CLSPD) depuis 1999, cet éducateur spécialisé salarié de la Ville de Bordeaux, souligne que les jeunes sont à la fois « auteurs et premières victimes » de ces violences. Les adultes doivent « réinvestir l’espace public » pour y mettre fin.
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