La future politique agricole commune pourrait encore privilégier en France un modèle intensif à bout de souffle. Pourtant, les travaux de la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre – laboratoire à ciel ouvert de 450 km² et 435 exploitants – démontrent par A+B l’intérêt de l’agro-écologie. Dans les vignes, les forêts et les champs, la richesse de la faune et de la flore contribuent à améliorer les rendements et les revenus des producteurs. D’où l’urgence, entre autres, de sortir au plus vite des pesticides, en cause dans l’effondrement du vivant, préconisait notamment le rapport Ecobiose à la Région Nouvelle-Aquitaine. Pour son coordinateur scientifique Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au Centre d’études biologiques de Chizé (CNRS), la préservation de la biodiversité est « l’enjeu majeur du XXIe siècle ». Entretien.
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