Ce n’est cette fois pas du sang mais de la peinture aux couleurs bleu-blanc-rouge qui a entièrement recouvert le passage piéton arc-en-ciel du cours du Chapeau-Rouge à Bordeaux, dans la nuit du 8 au 9 juin. S’il n’a pas été revendiqué, cet acte de vandalisme d’un symbole LGBTQI+ (lesbien, gay, bi, trans, intersexes) est supposé être le fait de militants d’extrême-droite.
« La Ville de Bordeaux condamne cet acte et entend porter plainte pour dégradation du domaine public, a réagi la mairie dans un communiqué. Cet acte de vandalisme est une nouvelle attaque contre les personnes LGBTQI+ à qui la Ville réaffirme tout son soutien, alors que cette opération malveillante tente de les invisibiliser dans l’espace public. »
La mairie ajoute que le passage arc-en-ciel, inauguré en 2019, « sera remis en état dans les meilleurs délais ». Elle souligne qu’elle « poursuit et renforce aujourd’hui ce travail de visibilité » avec la mise en place dans le quartier Saint-Augustin d’un nouveau passage piéton similaire le 17 mai dernier, Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie.
A terme, « l’ensemble des huit quartiers de Bordeaux auront leur passage piéton arc-en-ciel », selon la municipalité. En ce mois de juin, où se tient le Mois des fiertés, elle soutient par ailleurs l’exposition « Pourquoi je marche », installée quai Richelieu depuis le 1er juin, et qui « participe aux enjeux de visibilité LGBTQI+ sur l’espace public ».
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