« C’est un imbroglio juridique, commente Alain Anziani. Le stade nautique est prêt à fonctionner mais il ne peut pas car le permis de construire est suspendu. Les travaux qui restent à faire ne peuvent pas être entrepris tant qu’il n’y a pas d’étude d’impact. »
Les riverains éclaboussés
Les riverains qui ont attaqué le projet devant le tribunal administratif et obtenu gain de cause en référé redoutent en effet les nuisances occasionnées par le water jump (un grand toboggan) du nouveau complexe. Selon Alain Anziani, les services de l’Etat estimaient que cette étude d’impact n’était pas nécessaire, mais les juges ont décidé le contraire en prenant en compte un périmètre différent.
« On espère que la cour d’appel et le conseil d’État nous donneront raison, reprend le président de la métropole. Mais il y a une possibilité juridique d’ouvrir, car deux commissions de sécurité ont décidé que le stade nautique pouvait accueillir du public et j’ai signé l’arrêté d’ouverture fin décembre pour prévoir l’ouverture du stade nautique en février. »
Alain Anziani se veut toutefois « prudent car cet arrêté va sans doute faire l’objet d’un recours des riverains en référé ». Pour prévenir un « gâchis terrible », il compte sur la compréhension de ces derniers, qui avaient déclaré être favorables à une nouvelle piscine, mais pas au water jump. Or celui-ci ne peut pas encore ouvrir, n’ayant pas été visé par les commission de sécurité.
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