Moins de deux semaines après le placement en redressement judiciaire de trois de ses sociétés, c’est au tour de la société principale de Michel Ohayon, la Financière Immobilière bordelaise (FIB), d’être mise en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bordeaux ce mercredi 15 février.
La décision, révélée par Libération, évoque la nomination de deux administrateurs judiciaires pour étudier une possible continuation de l’exploitation de cette entreprise ou sa vente à d’autres investisseurs.
En retard de remboursements
C’est une nouvelle défaillance pour l’homme d’affaires bordelais après celle de la chaîne de magasins de vêtements Camaïeu et le dépôt de bilan de l’enseigne Go Sport. Celle-ci fait suite à la mise en cessation de paiements demandée par Michel Ohayon lui-même sous la pression de son principal prêteur, Bank Of China.
L’établissement bancaire attend des remboursements d’échéances de trois prêts (56, 70 et 75 millions), contractés pour le rachat et les travaux des hôtels Waldorf Astoria Trianon Palace à Versailles, établissement 5 étoiles, Sheraton à Roissy, situé dans l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, et Intercontinental Le Grand Hôtel à Bordeaux, adresse réputée à Bordeaux qui fait face au Grand Théâtre depuis 2007.
Les recettes que rapportent ces principaux actifs de la FIB ne permettaient pas d’honorer le remboursement des emprunts. Cependant, les procédures décidées par le tribunal ne concernent pas les sociétés d’exploitation des trois palaces.
Cette nouvelle n’est pas pour rassurer les salariés des 22 enseignes Gap et des 25 magasins Galeries Lafayette, que détient Hermione People & Brands (HPB), elle-même propriété de la FIB.
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