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30/04/2024 date de fin
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De la gare à la place de la République, nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Bordeaux

Ce jeudi a été marqué par deux manifestations dans la ville. À l’appel de différents syndicats du ferroviaire, un « village des luttes » s’est tenu sur le parvis de la gare Saint-Jean. En fin de journée, une manifestation déclarée s’est déroulée jusqu’à la place de la République.

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De la gare à la place de la République, nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Bordeaux

La réforme des retraites promulguée, la colère continue de battre le pavé à Bordeaux. Ce jeudi 20 avril, à 12h, un « village des luttes » a été initié par des syndicats du ferroviaire sur le parvis de la gare Saint-Jean à l’occasion d’une journée nationale à l’appel du secteur. Plus de 200 personnes se sont réunies pour échanger des suites de la mobilisation, syndicats et collectifs interprofessionnels. Des policiers et CRS étaient présents dans la gare et aux abords.

Coupure de courant

« La gare est un point de ralliement. C’est symbolique de se positionner ici et de faire converger les différentes luttes contre la réforme qui durent depuis trois mois « , détaille Loïc, syndiqué chez la CGT des cheminots.

Autour d’une sono et d’un barbecue, l’ambiance est bon enfant. Des manifestants investissent les voies du tram C, ce dernier est bloqué pendant plusieurs heures. Un mannequin à l’effigie d’Emmanuel Macron est explosé avec un pétard, à l’initiative des dockers.

« Village des luttes » jeudi 20 avril devant la gare Saint-Jean Photo : VB/Rue89 Bordeaux

Dans un communiqué publié dans la soirée, la préfecture de la Gironde note que la situation s’est quelque peu tendue dans l’après-midi observant que « les forces de l’ordre qui préservaient l’intégrité de la gare, ont fait l’objet de jets de projectiles nécessitant la fermeture totale des accès aux halls 1 et 2 de la gare ». Enfin, la préfecture fait état d’une coupure de courant dans l’après-midi pour « un millier de personnes » après le sabotage d’une armoire électrique.

Contrôles d’identité

À 18h, le « village des luttes » laisse la place à une manifestation déclarée par Sud-PTT et CGT-FAPT. 250 personnes ont défilé de la gare jusqu’à la place de la République en passant par la Victoire. L’ensemble du cortège s’est déroulé dans le calme, sans incident. Au point d’arrivée, une centaine de personnes choisissent de poursuivre en manifestation sauvage.

Les premiers gaz lacrymogènes pleuvent au niveau du cours Victor-Hugo. Moins nombreux que lundi soir, dernière mobilisation en date à Bordeaux, les manifestants sont dispersés assez vite. Au croisement de la rue des Faures et de la rue des Menuts, les CRS effectuent des contrôles sur des street medics et des manifestants. Certains sont pris en photo par les forces de l’ordre.

La préfecture fait état de deux personnes interpellées pour « des faits de jets de projectiles et incendie », trois feux de poubelles ayant été « déclenchés sur la chaussée ».


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