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La porte brûlée de la mairie de Bordeaux remplacée temporairement

Les travaux pour remplacer la porte incendiée du Palais Rohan ont débuté ce jeudi 1er juin. L’ancienne porte, jugée trop fragile et irrécupérable, a été retirée et une porte temporaire s’y substituera jusqu’au remplacement définitif.

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La porte brûlée de la mairie de Bordeaux remplacée temporairement

Le portail brûlé de l’Hôtel de ville de Bordeaux, complètement démonté ce jeudi, doit être remplacé ce vendredi par une porte temporaire, plus solide et plus sûre. L’ancienne porte sera confiée à une entreprise de restauration, chargée de mener des « investigations complémentaires », selon le communiqué de la Mairie de Bordeaux. L’ensemble de l’opération devrait coûter 500 000€ hors taxes. 

La porte incendiée de l’Hôtel de ville est retirée pour être remplacée par une porte temporaire Photo : GH/Rue89 Bordeaux

D’autres éléments de maçonneries bornant la porte auraient également été endommagés par l’incendie, ils seront restaurés dès cet automne si leur état le permet. Les parties trop abîmées devront être remplacées ou retirées. 

Les futurs développements relatifs au remplacement définitif de la porte feront « prochainement » l’objet d’un compte-rendu par Pierre Hurmic.

Cinq personnes mises en examen pour l’incendie

Quant à l’enquête sur les auteurs et les motivations de l’incendie, elle est toujours en cours, indique le parquet à Rue89 Bordeaux ce jeudi. 10 arrestations « d’individus aux profils très différents » avaient été effectuées après les faits, a rappelé Philippe Chadrys, directeur central adjoint de la police judiciaire, devant une commission d’enquête parlementaire sur les violences en marge des manifestations récentes en France.

Suite à ces interpellations, une personne a été mise hors de cause, trois « ont fait l’objet d’une orientation en comparution immédiate », un mineur a été présenté au juge des enfants et 5 personnes ont été mises en examen dont un mineur. De ces cinq hommes, l’un d’eux, avant d’être interpellé, avait reconnu avoir participé à alimenter l’incendie pour des raisons politiques, et manifesté des regrets.


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