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Malgré les crises, la fête du Bœuf gras de Bazas ne connaît pas encore de vaches maigres

Depuis 740 ans, Bazas fête sans interruption le Bœuf gras, avec un record de fréquentation en 2023. La période est moins propice aux éleveurs, confrontés à la crise du modèle agricole, aux questionnements sur la consommation de viande et au risque de fermeture de l’abattoir du coin. Mais la filière reste soutenue, notamment pour préserver la race bazadaise. Suite et fin de notre série « Quel sens de la fête en Gironde ».

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Walid Salem

Publié le 16 septembre 2023 ·

12 minutes

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Autres mots-clés :

#agriculture #Bazas #élevage industriel #Quel sens de la fête en Gironde #viande

À propos de l’auteur de l’article :

Walid Salem

Co-fondateur et directeur de Rue89 Bordeaux

@walidsalew

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Il y a 11 mois

Les « pour » et les « contre » la fermeture de l’abattoir de Bazas aiguisent leurs arguments

Depuis la diffusion des vidéos de L214 en juillet, qui montrent des cas de maltraitance animale, des voix s'élèvent pour demander la fermeture de l'abattoir de Bazas, au moins pour une inspection plus poussée que celle faite récemment par la Préfecture. La Confédération paysanne, reconnaissant des dysfonctionnements à traiter, s'y oppose et prévient de difficultés que pourraient rencontrer les éleveurs avec la fermeture de l'unique abattoir public en Gironde.

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Il y a 1 an

Après inspection, l’activité de l’abattoir de Bazas maintenue avec des « actions correctives » demandées

Suite à une inspection menée par les services de la Préfecture ce jeudi 27 juillet, cette dernière se prononce pour un maintien de l'activité assorti de demandes d’actions correctives suite au constat de "déficiences sur la protection animale".

Brèves

Il y a 1 an

Dans une nouvelle vidéo, L214 dénonce les conditions d’abattage à Bazas, la préfecture ordonne une inspection

Suite à la publication d'une vidéo, l’association de défense des animaux demande "la fermeture d’urgence de l’abattoir" de Bazas. Elle porte plainte contre l’établissement pour "cruauté et sévices graves" et dépose un recours contre l’État auprès du tribunal administratif de Bordeaux. Le Préfet de la Gironde met en doute le caractère incriminant du document mais ordonne une nouvelle inspection.

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