Enquêtes et actualités gavé locales

Pour les 10 ans de votre média : objectif 2000 abonné⋅es

30/04/2024 date de fin
731 abonné⋅es sur 2 000
Pour ses 10 ans, Rue89 Bordeaux propose un abonnement à 10€/an et vise les 2000 abonné.es

Nouvelles drogues : « Notre mission est d’informer le plus possible les consommateurs et les autorités »

Drogues de synthèse, cannabinoïdes mais aussi médicaments tels que l’oxycodone… Quelles sont les nouvelles formes d’addictions et de mésusages de produits sur ordonnances dans la région ? Entretien avec Alexandre Peyré, psychologue au Centre d’Évaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance-Addictovigilance (CEIP-A) de Bordeaux.

,
Édition abonnés
Nouvelles drogues : « Notre mission est d’informer le plus possible les consommateurs et les autorités »

Rue89 Bordeaux : Alexandre Peyré, vous travaillez au sein du Ceip-A de Bordeaux, vous êtes par ailleurs le seul psychologue pour les 13 centres d’addictologie en France. En quoi consiste vos missions ?
Nous cherchons à récupérer un maximum de signalements pour repérer les risques associés à la consommation de substances. Nous recueillons, enregistrons et évaluons l’ensemble des cas qui nous sont signalés de troubles liés à l’utilisation de substances psychotropes licites ou illicites, hors tabac et alcool. L’évaluation des risques associés à à l’alcool et au tabac relève de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (ANSES), alors que nous dépendons de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Notre périmètre s’étend sur tous les psychotropes licites comme les médicaments, mais aussi ceux qui ne sont pas classés comme stupéfiants tels que le poppers (un vasodilatateur), le protoxyde d’azote ou le HHC (hexahydrocannabinol) avant son classement. Et bien sûr les substances illicites telles que MDMA, cocaïne, héroïne… Mais notre domaine d’expertise est beaucoup plus large que l’addiction. Nous travaillons sur tous les effets délétères liés à la prise de psychotropes.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Bordeaux. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

Depuis plus de 10 ans, la création d’une salle de consommation de drogues à moindre risques (péjorativement renommée « salle de shoot ») est un serpent de mer à Bordeaux. Comme le révèle Rue89 Bordeaux, une étude est en cours pour dresser un diagnostic. Car les flux de crack ne se sont pas taris, au contraire, ainsi que nous l’expliquons dans ce dossier. Les conséquences pour les riverains des lieux où cette drogue est consommée, et surtout pour la santé des usagers, poussent à repenser la prévention. Cette dernière est au cœur du travail d’Alexandre Peyré. Ce psychologue au Centre d’Évaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance-Addictovigilance (CEIP-A) de Bordeaux nous a accordé un entretien sur ses missions de veille sanitaire, et de suivi d’adolescents usagers de drogues (cannabis, tabac, alcool…). Enfin, nous vous présenterons dans un reportage comment les « codépendants », ces proches de personnes sous addictions diverses, sont notamment accompagnés en Gironde par une des plus importantes structures de ce genre en France, le Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).

Voir tous les articles

#drogues

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options