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La « salle de shoot » revient en scène à Bordeaux

Un groupe technique sous l’égide de la préfecture évalue les besoins d’une salle de consommation à moindre risque à Bordeaux. Un temps mis au placard, ce projet dans les cartons depuis plus de 10 ans pourrait donc ressusciter.

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La « salle de shoot » revient en scène à Bordeaux

Une salle de shoot verra-t-elle le jour prochainement à Bordeaux ? S’il est trop tôt pour l’affirmer, les professionnels qui le demandent se remettent à espérer. « Il y a un début de dialogue » avance Véronique Latour, directrice de La Case, association désignée par l’Agence régionale de santé (ARS) pour piloter une telle structure.
« Les discussions reprennent », confirme de son côté Isabelle Faure, conseillère municipale à la mairie de Bordeaux, déléguée pour l’accès aux soins des plus vulnérables et l’autonomie. C’est à sa demande que la Préfecture, passage obligé en tant que relai du ministère de la santé, a été sollicitée.
Celle-ci confirme une amorce d’étude d’une salle de consommation à moindre risque (SCMR) – communément appelée salle de shoot – selon trois étapes :

« Le but est de constituer un groupe technique sur les addictions à Bordeaux avec des objectifs en trois temps : dresser un diagnostic ; au vu du diagnostic, la mairie formalise son expression de besoin ; l’ARS fait une proposition d’offre. »

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Depuis plus de 10 ans, la création d’une salle de consommation de drogues à moindre risques (péjorativement renommée « salle de shoot ») est un serpent de mer à Bordeaux. Comme le révèle Rue89 Bordeaux, une étude est en cours pour dresser un diagnostic. Car les flux de crack ne se sont pas taris, au contraire, ainsi que nous l’expliquons dans ce dossier. Les conséquences pour les riverains des lieux où cette drogue est consommée, et surtout pour la santé des usagers, poussent à repenser la prévention. Cette dernière est au cœur du travail d’Alexandre Peyré. Ce psychologue au Centre d’Évaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance-Addictovigilance (CEIP-A) de Bordeaux nous a accordé un entretien sur ses missions de veille sanitaire, et de suivi d’adolescents usagers de drogues (cannabis, tabac, alcool…). Enfin, nous vous présenterons dans un reportage comment les « codépendants », ces proches de personnes sous addictions diverses, sont notamment accompagnés en Gironde par une des plus importantes structures de ce genre en France, le Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).

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