Palestiniens et Israéliens à Bordeaux dans les affres de la guerre à Gaza
Après les attaques du Hamas le 7 octobre, la sidération a frappé de nombreux Palestiniens et Israéliens à Bordeaux. Qu’en est-il de la riposte de l’Etat hébreux ? Dans ce premier volet de notre dossier consacré aux répercussions de ce conflit, « Bordeaux sous la guerre Israël-Hamas », les réactions sont partagées entre crainte et déception.
Safia et Adel (pseudonymes) sont tous les deux Palestiniens. L’une est née à Ramallah, en Cisjordanie occupée. L’autre n’a jamais foulé la terre de ses aïeux, ayant grandi dans un camp de réfugiés en Syrie. Ils vivent à Bordeaux depuis plusieurs années. L’une par choix, l’autre contraint à l’exil.
Hervé Rehby, lui, est cardiologue et président du centre israélite Yavné à Bordeaux. Il vit « à cheval entre là-bas et ici pour des raisons professionnelles et des engagements associatifs ». Là-bas, c’est à Ashkelon, ville israélienne à une dizaine de kilomètres du nord de la bande de Gaza. Sa femme et ses enfants y habitent.
Depuis les attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas, les trois Bordelais partagent le même sentiment de « sidération ».
Cet article fait partie de l’édition abonnés.
| Déjà abonné ?
Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture
Plus d’un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, quelles répercussions sur les Bordelais juifs ou d’origine palestinienne, ainsi que sur l’entente et le dialogue inter-religieux ? Nous sommes allés à la rencontre de citoyens, nous avons interrogé des politiques et des religieux, pour comprendre les craintes comme les colères que ce conflit provoque dans les esprits.
Chargement des commentaires…