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20 ans que Bordeaux Rock tient le choc

Voilà deux décennies que Bordeaux Rock donne rendez-vous chaque année pour célébrer une scène musicale à l’image de la ville et de son héritage rock. Rue89 Bordeaux est allé à la rencontre de ses meneurs, José Ruiz et Aymeric Monségur, pour connaître les secrets de longévité de ce festival et les coulisses de sa programmation.

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20 ans que Bordeaux Rock tient le choc
L’édition 2023 de Bordeaux Rock

La sueur va de nouveau perler sur les murs des caves du centre-ville. Les effluves houblonnés se mêleront aux notes animales des cuirs usés et des semelles glissantes au son des batteries furieuses et des guitares hurlantes.
Comme chaque année depuis 20 ans, un courant électrique tire la ville de sa torpeur hivernale. Du 14 au 17 mars, et un peu au-delà, le festival Bordeaux Rock revient pour célébrer deux décennies de concerts qui ont inscrit solidement ce rendez-vous dans l’agenda culturel bordelais.

2024, entre nouvelles pépites et nostalgie

Pour célébrer les 20 ans du festival, les organisateurs ont étalé les festivités sur l’année. Le 14 mars d’abord avec l’iconique Rock en Ville qui se tiendra dans 7 bars du centre-ville et qui mettra à l’honneur la production bordelaise. Le 15 mars, à la salle des fêtes du Grand Parc, le duo punk britannique Soft Play va galvaniser le public aux côtés du très prometteur groupe mancunien Maruja. Cette petite pépite dont les tournées se déroulent à guichets fermés est encensée par la critique.
L’Iboat se chargera de l’after, le même soir, pour les plus téméraires qui en auront encore sous la pédale. Le lendemain, la pop d’Aline et les précurseurs de Kas Product introduiront le groupe légendaire irlandais The Undertones. Le festival se clôturera le 17 mars avec une programmation plus cosy le dimanche après-midi avec, entre autres, Pierre Gisèle à Reine Cargo, où se tient tout le mois de mars une exposition de photos et visuels produits par le festival ces deux dernières décennies.
La boîte à souvenirs ne se referme pas là pour ces activistes du rock. Le festival s’associera avec la boutique Deus Ex Machina pour 4 concerts gratuits : un revival 1980, le 3 mai, avec le retour de l’ex-membre de Gamine, Paul Félix, dont un futur album est annoncé pour septembre.
Le 15 juin, hommage aux années 2010 avec le duo rock/garage bordelais Magnetix qui se reforme pour l’occasion. Le 11 octobre, retour aux années 1990 avec les Bordelais Straw Dogs et la synth-pop des japonais Takenoko. Enfin, le 18 octobre tentera de restituer l’ambiance du Son’Art avec Aerôflôt, Il fulgurante et Déjà Mort : un line-up identique à celui d’un concert organisé en 2005 dans ce bar emblématique de la place de la Victoire et aujourd’hui disparu.

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