Les Boxers arrivent sur la glace dans une ambiance fiévreuse au son des tambours, cornes de brume et cuivres répartis dans les tribunes de la patinoire Mériadeck. Elles ne se taisent qu’au moment d’entonner la Marseillaise a capella avant le coup d’envoi. Un grand nombre de spectateurs sont néophytes, curieux de ce sport-spectacle débarqué d’Amérique du Nord. Certains se perdent dans les travées de l’enceinte qu’ils connaissent mal, d’autres se laissent porter par les connaisseurs.
Mardi 9 et mercredi 10 avril, pour les 3e et 4e match de la série, l’atmosphère était électrique car Bordeaux touchait de la crosse son rêve d’être sacré champion de la Synerglace Ligue Magnus (le plus haut niveau en France) pour la première fois de son histoire. L’équipe venait en effet de remporter les deux premières rencontres chez les Dragons, à Rouen, et pouvait être titré devant son public – il faut quatre victoires pour l’emporter
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