Sur la rive droite de la Garonne, nichée entre les vignes et les coteaux, elle est parfois surnommée le « Neuilly de Bordeaux ». Avec un niveau de vie médian à 2 545 euros par mois (données 2021 de l’Observatoire des inégalités), Bouliac caracole en tête des villes les plus riches du département. Les 5,5 % de logements sociaux, au lieu des 25 % requis par la loi SRU, ont valu à la commune le paiement de pénalités.
Dans cette petite ville de 3500 habitants, les pavillons aux pelouses fraîchement tondues succèdent à des villas d’architecte avec piscines cachées des regards indiscrets par des clôtures. La délinquance est quasi inexistante. Les principaux délits se concentrent sur les cambriolages, en baisse de 40% sur un an.
Ce cadre bucolique et paisible n’a pourtant pas échappé à la vague brune des récentes élections européennes. Jordan Bardella y a recueilli 27,27% des suffrages, suivi par la liste de Valérie Hayer (20%). Presque deux fois plus qu’aux dernières élections européennes, en 2019, quand le Rassemblement national était arrivé troisième, derrière les Verts et la liste de la majorité présidentielle, alors guidée par Nathalie Loiseau.
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