C’est l’histoire d’une colère qui gonfle à l’image des fleuves de Gironde. Elle vise une mesure législative entrée en vigueur le 29 janvier dernier : la responsabilité de l’entretien des 9000 km de digues publiques et privées françaises incombe désormais aux EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) et non plus à leurs gestionnaires ou propriétaires (publics ou privés) qui en conservent néanmoins la propriété.
Ce dispositif figure dans la loi Maptam (modernisation de l’action publique territoriale et l’affirmation des métropoles) de 2014, confiant aux intercommunalités la compétence Gemapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondation). La décision intervenait après les inondations de 2010 en Vendée. Causées par la tempête Xynthia et la rupture des digues protégeant des habitations, elles ont fait alors 47 morts, dont 29 à la Faute-sur-Mer.
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…