« C’est quand on a les pieds dans l’eau qu’on se soucie des inondations. Le reste du temps, il ne se passe rien. » Thierry Lafon est fataliste, et a quelques raisons de l’être. L’Adeba, l’association de défense du Bassin d’Arcachon qu’il préside, mais aussi la Sepanso et la Ceba (Coordination environnement Bassin d’Arcachon), qui militent pour la protection de l’environnement, attendaient « un plan d’ampleur » après la pollution générée par des rejets d’eaux usées l’hiver dernier.
Mais c’est un retour en arrière qui se trame. Suite à leurs plaintes, le Siba (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon) en charge des réseaux d’eaux pluviales et d’assainissement, était visé par un référé pénal environnemental. L’ordonnance de la Juge des libertés et de la détention du 2 avril 2024 lui imposait d’officialiser la demande de construction d’un déversoir dorage sur des bassins de sécurité qui avaient débordé à la suite des inondations.
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