Place Gambetta, dernier vendredi du mois d’août. Didier Talou-Blanchard tient fermement la laisse de Churchill, son Basset-Hound de huit mois. Court sur pattes, le petit chien mène la danse et trottine où bon lui semble : « Il est un peu cabochard, un peu têtu. » L’homme a l’habitude de côtoyer des animaux. Chez lui et son compagnon Laurent, il y a également 6 chats, 8 autres chiens et pas moins de 40 cochons d’Inde.
Le couple s’occupe aussi de 70 autres bêtes dans le cadre de son association de protection des animaux, Vénus. Créée en 2007 à Bordeaux, ils la coprésident toujours, tout en travaillant à côté. Laurent est manager dans un cinéma UGC, tandis que Didier est aide-soignant.
« Je suis passé à temps partiel de nuit pour garder les animaux », précise-t-il.
Une dizaine de bénévoles les assistent. Parmi eux, Emmanuelle Courtade, secrétaire « multi-casquettes », comme elle se plaît à dire. Hôtesse de l’air, elle se tient disponible « même en escale, lorsqu'[elle peut] mettre le wifi ».
Les chats, chiens et NAC (nouveaux animaux de compagnie, essentiellement des cochons d’Inde, mais aussi des lapins) recensés par l’association sont en attente d’adoption. Durant ce laps de temps, plus ou moins long, ils sont hébergés en familles d’accueil. Trois, enfin, sont en pension canine :
« Ce sont des chiens à fort caractère donc on ne peut pas les placer dans des familles d’accueil classiques », regrette Didier Talou-Blanchard. Coût mensuel d’une pension ? « 1000€ pour les trois. »
Une expérience qui « fait sens »
Vénus se finance essentiellement grâce aux adoptions et aux donateurs mobilisés sur les réseaux sociaux. L’association peut donc soulager les familles d’accueil de toute dépense : frais vétérinaires, si les actes sont réalisés dans une clinique partenaire, et denrées alimentaires.
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