LGV Bordeaux-Toulouse/Dax : le financement européen encore très incertain
Alors qu’aura lieu du 11 au 13 octobre un « freinage d’urgence contre les lignes à grande vitesse du Sud Ouest », action initiée par les Soulèvements de la terre et LGV Non Merci, Alain Rousset et le préfet coordinateur de GPSO affirment que « le chantier est lancé ». Mais lors d’une conférence de presse, il s’est avéré que l’appui de l’Europe – 2 milliards d’euros espérés – n’était pas gagné.
Les bonnes nouvelles semblaient s’enchaîner pour les promoteurs des lignes à grande vitesse Toulouse-Bordeaux/Dax. D’abord, le tribunal administratif a rejeté un recours contre l’autorisation environnementale des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse. Puis la commission d’enquête a donné un avis favorable à cette même autorisation, cette fois pour les aménagements au sud de Bordeaux, malgré 92% d’avis hostiles à ce projet.
« Le projet devient véritablement un chantier car nous entrons dans une phase concrète de travaux », a donc martelé Pierre-André Durand, préfet d’Occitanie, lors d’une conférence de presse ce lundi à l’Hôtel de Région de Nouvelle-Aquitaine, en amont du conseil de surveillance de SGPSO (société du grand projet ferroviaire du Sud-Ouest).
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