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À l’université Bordeaux-Montaigne, la volonté de supprimer 270 places en licences et en masters inquiète les étudiants

Jeudi 7 novembre, le conseil de l’UFR Humanités a voté une proposition visant à supprimer plusieurs centaines de places dans différentes licences et masters, particulièrement en Histoire. Les syndicats étudiants dénoncent un « acte de sélection » et tentent de mobiliser, à quelques semaines des conseils universitaires chargés de valider cette orientation.

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À l’université Bordeaux-Montaigne, la volonté de supprimer 270 places en licences et en masters inquiète les étudiants
Parvis de l’université Bordeaux Montaigne

L’annonce a provoqué une levée de boucliers des syndicats étudiants. Lors du dernier conseil de l’UFR Humanités, ils se sont vivement opposés à une proposition visant à supprimer plusieurs centaines de places en licence et en master. Le cursus le plus affecté serait celui de la licence d’Histoire, avec la « disparition » de 240 places à la rentrée 2025. Formulée par des enseignants du département d’Histoire, cette proposition n’est pas une première, selon les organisations étudiantes.

« En novembre 2022 déjà, le département d’Histoire avait demandé une réduction des capacités d’accueil en licence, voulant passer de 650 places ouvertes sur Parcoursup à 520 places. Le rectorat a seulement accepté qu’on passe à 580. C’est ce qui a été voté par le conseil d’administration fin 2022 », détaille Büşra Dirik, responsable locale de l’Unef à l’université Bordeaux-Montaigne.

Au sein du département d’Histoire, une vingtaine de places en master seraient également sur la sellette : 5 places en moins dans chacun des 4 parcours de ce domaine, avec un effectif total qui passerait de 160 à 140 étudiants. Si l’Histoire est la filière qui doit être la plus drastiquement réduite, d’autres cursus sont également visés.

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