Tout ça pour ça : après deux années de concertation, d’études de scénarios plus ou moins contraignants pour réduire la pollution atmosphérique, c’est donc une zone à faible émission de mobilité (ZFE-m) a minima qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025 à Bordeaux Métropole.
Ne pourront plus désormais entrer dans l’intra-rocade (sauf pour accéder à un parking relais) les véhicules non classés, les plus polluants. Il s’agit des voitures et des utilitaires immatriculés avant 1997, des deux-roues immatriculés avant le 1er juin 2000 et des poids-lourds, bus ou cars immatriculés avant le 1er octobre 2001.
La loi climat et résilience impose à toutes les agglomérations de plus de 150000 habitants la création de ces zones. Mais face au risque d’explosion sociale, le gouvernement Borne avait levé le pied sur les contraintes : seules Paris et Lyon, dont la qualité de l’air dépasse régulièrement les seuils d’alerte de l’OMS (ogranisation mondiale de la santé), interdiront l’accès à leurs ZFE aux véhicules Crit’air 3, hypothèse un temps envisagée à Bordeaux.
La vignette obligatoire sur les pare-brises
Dans la métropole girondine (et sur sa rocade), désormais classée « territoire de vigilance » en matière de qualité de l’air, tous les véhicules munis d’une vignette Crit’Air (verte ou de 1 à 5) pourront donc circuler. La possession d’une telle vignette est néanmoins obligatoire. Elle doit être achetée sur le site officiel, et présentée sur le pare-brise, même si aucun dispositif automatique de contrôle ne devrait être mis en place avant 2026 ou 2027.
L’interdiction, théoriquement en vigueur 7 jours sur 7, et 24h/24, ne concernera que 2% du parc roulant de la métropole, soit 10000 quatre-roues (dont 8413 voitures) et 5000 deux-roues motorisées. Leurs propriétaires pourront bénéficier d’aides s’ajoutant aux aides de l’Etat. Le règlement d’intervention ont été votés vendredi dernier lors du conseil de métropole.
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