C’est un véritable bouillonnement. En 2025, un rapide coup d’œil sur la scène underground bordelaise impose ce constat : les artistes et collectifs féminins ont le vent en poupe, portés par une multitude d’actrices et d’acteurs issus du milieu – et bien au-delà. Projets et nouveaux formats, aux mille nuances sonores, éclosent comme bourgeons au printemps.
Des Meufs Mortelles
Dernier duo en vogue qui empile les succès : Yasmine et Marine, la trentaine, Bordelaises et complices de teuf qui œuvrent en bande organisée… Sous le nom des Meufs Mortelles, ce collectif féminin vient de souffler sa première bougie à l’Iboat en décembre dernier. « On a fait 1 200 personnes pour notre premier format club, c’était juste incroyable ! », se réjouit Yasmine, gonflée à bloc par cet engouement, tout en gardant les pieds sur terre. « On est encore des babies, à vrai dire, on ne s’attendait pas à ça », glisse-t-elle.
L’étincelle part d’une amitié, un eurêka surgit au détour d’une discussion. L’une est responsable en communication, l’autre est conseillère patrimoniale la journée et prof de danse le soir : puis, à un instant, le déclic, une entente, cette « même énergie » débordante, et l’envie « de créer la soirée telle qu’on aimerait qu’elle soit ».
« Le principe de nos événements, c’est qu’on a l’impression d’être dans un grand salon où on se retrouve tous. Même si on ne se connaît pas, il y a le respect de l’autre, la joie, le bonheur… Les gens qui viennent à nos soirées se lâchent direct, dansent sans aucune peur du jugement : le but, c’est de se sentir libre sans attendre d’avoir consommé je ne sais pas combien de verres d’alcool. Et ça marche ! », explique Yasmine.
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