Nouvel échec judiciaire pour les anti-LGV. En décembre, le tribunal administratif de Bordeaux les avait déboutés d’une première demande de suspendre le chantier des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB). Le caractère d’urgence, condition indispensable d’une démarche en référé, ne s’imposait pas pour la juge, puisque le même tribunal était censé se prononcer début 2025 sur le fond du dossier, en l’occurrence sur la validité de la déclaration d’utilité publique du projet.
Quelques mois plus tard, ne voyant toujours rien venir en ce sens, les requérants – LGVEA, la Sepanso, Transcub et d’autres associations, soutenues par les communes traversées par la future ligne à grande vitesse – ont à nouveau saisi la justice administrative en référé. Alors que le gros des travaux doit démarrer le 18 avril, les requérants ont cette fois attaqué l’autorisation environnementale, arguant la nécessité d’éviter un fiasco judiciaire similaire à celui de l’A69.
2 à 3 ans de retard
Mais la même juge a produit les mêmes effets, rejetant ce nouveau recours. A l’audience qui s’est déroulée le 4 avril dernier, SNCF Réseau, maître d’œuvre du projet, avait plaidé qu’un retard du chantier aurait engendré, pour un projet 100% public, « un surcoût très important entre 652 et 964 millions d’euros pour une suspension entre 12 et 18 mois, et un retard de mise en service entre 2 et 3 ans ».

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