Derrière les murs clairs de l’immeuble Pierre-Mendès-France, à deux pas de l’hôtel de ville, une salle d’attente s’anime dès les premières heures du jour. Il est 8h30, et déjà, patients de tout âge ou familles en quête d’un médecin traitant patientent dans ce bâtiment, qui accueille également une Maison des associations et de la citoyenneté, une salle polyvalente, et des services de la mairie de Saint-Médard-en-Jalles.
Depuis le 2 octobre 2023, le Centre communal de santé – inauguré en février 2024 en présence de la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury qui y a apporté une vision sociale et lui a donné son nom – connaît un succès croissant. Plus de 16 000 patients y ont été accueillis.
L’investissement initial de 135 000 euros a permis d’aménager les 350 m² de locaux : salles de consultation, accueil, bureaux médicaux. En 2024, la Ville a consacré 555 000 euros à son fonctionnement – salaires, entretien, équipements. Un effort assumé pour offrir un service public de santé de proximité.
Un centre public, des médecins salariés
À rebours du modèle libéral, les sept médecins du centre sont salariés par la collectivité. L’équipe équivaut à quatre équivalents temps plein. Un fonctionnement qui séduit une nouvelle génération de praticiens. Stéphane Delpeyrat-Vincent, le maire de Saint-Médard-en-Jalles, loue un système qui permet aux jeunes médecins de ne « pas travailler comme il y a 30 ans » :
Lisez la suite pour 1€
En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.
Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?
Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.
Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.
Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…