Surplombant la gare Saint-Jean, le Jost Hostel mise sur son rooftop avec vue panoramique sur la ville. Ouvert en 2022, l’établissement casse les codes de l’hébergement collectif en proposant la location d’une salle événementielle, le Lieu Chéri, prisé du milieu alternatif bordelais. Dans le quartier de Nansouty, le Bloom surprend avec son jardin intérieur, petit écrin de tranquillité à deux pas des sentiers touristiques les plus courus. Le Central Hostel, sur la place Saint-Projet, dispose d’une terrasse et d’un restaurant au cœur de la ville.
Ces success-stories bordelaises essaiment partout en France. Après un premier Jost ouvert à Bordeaux en 2022, la société Meltgroup, fondée par Alban Ruggiero en 2018, a ouvert des établissements similaires à Montpellier, Le Havre et à Lille. Même dynamique pour le Central Hostel. Inauguré en 2018, l’hostel de la place Saint-Projet appartient au groupe bordelais Nessence, fondé par Clarence Grosdidier. Et le jeu semble en valoir la chandelle : avec un plan d’investissement de 70 millions d’euros sur les 5 prochaines années, l’entreprise duplique son modèle à La Rochelle, Lille, et prévoit des ouvertures prochaines à Nice et Montpellier.
Tous ces établissements « nouvelle génération » proposent pléthore de services, dans un modèle qui n’a plus rien à envier à l’hôtellerie traditionnelle. Depuis plusieurs années, ces « hostels » poussent comme des champignons dans la capitale girondine : assiste-t-on à un simple effet de mode ou à une vraie mutation du secteur touristique ?
Les hostels, après l’auberge bordelaise
Auberges ou hostels : la nuance est subtile, mais pourtant de taille. L’auberge de jeunesse désigne avant tout une structure associative à but non lucratif. À Bordeaux, c’est l’auberge municipale Barbey, située à deux pas de la gare Saint-Jean, qui accueille voyageurs et voyageuses dans une ambiance simple et conviviale.
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