Photo : WS/Rue89 Bordeaux

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
Édition d'hier
Édition de lundi
Édition de dimanche
Édition de samedi
Édition de vendredi
Édition de jeudi
Dossier
La révolution pipi-caca
Découvrir la sélection



Le Cercle est un lieu essentiel de la vie locale : commentez, réagissez, et construisez avec nous l’actualité.
Si on parle de redonner de la place au vélo sur tous les axes il faut automatiquement reparler de métro pour libérer des transports en surface mais le maire n’en a pas très envie …
Voir plusÀ force de s’auto-féliciter, Bordeaux Métropole finit par oublier un détail : la pratique du vélo, elle, n’a pas suivi. On dépense, on communique, on rebaptise, on inaugure… mais les résultats restent désespérément plats. Dix ans de plans vélo successifs pour finalement plafonner à 8 % de part modale, dont à peine 3 % au-delà de la rocade. Autant dire que le changement de modèle reste une fiction administrative.
Voir plusLe réseau ReVE, censé être l’épine dorsale de la politique cyclable, avance au rythme d’une randonnée du dimanche : 15 % seulement réalisés. Pendant ce temps, la Métropole continue d’empiler les millions – pas moins de 70 M€ pour le plan 2017-2020, des dépenses annuelles multipliées par deux, et un PPI futur à 158 M€ – sans même être capable de suivre précisément où va l’argent, faute d’une comptabilité analytique digne de ce nom, comme le Conseil Départemental de la Gironde ! Et comme si cela ne suffisait pas, l’arrivée du free-floating, mal encadré, complète joyeusement le tableau : des objectifs non tenus, des opérateurs qui ne respectent pas les règles… sans réaction de la Présidente (PS) et son 1er vice-Président (EELV) !
Au final, Bordeaux dépense comme une capitale nordique… pour des résultats dignes d’une ville qui découvre encore ce qu’est une piste cyclable continue. Un plan vélo ambitieux ? Non. Une ambition sans vision qui coûte cher au Bordelais une fois de plus.
Bravo pour ce projet à double entrée.
Voir plusSi on parle de redonner de la place au vélo sur tous les axes il faut automatiquement reparler de métro pour libérer des transports en surface mais le maire n’en a pas très envie …
À force de s’auto-féliciter, Bordeaux Métropole finit par oublier un détail : la pratique du vélo, elle, n’a pas suivi. On dépense, on communique, on rebaptise, on inaugure… mais les résultats restent désespérément plats. Dix ans de plans vélo successifs pour finalement plafonner à 8 % de part modale, dont à peine 3 % au-delà de la rocade. Autant dire que le changement de modèle reste une fiction administrative.
Le réseau ReVE, censé être l’épine dorsale de la politique cyclable, avance au rythme d’une randonnée du dimanche : 15 % seulement réalisés. Pendant ce temps, la Métropole continue d’empiler les millions – pas moins de 70 M€ pour le plan 2017-2020, des dépenses annuelles multipliées par deux, et un PPI futur à 158 M€ – sans même être capable de suivre précisément où va l’argent, faute d’une comptabilité analytique digne de ce nom, comme le Conseil Départemental de la Gironde ! Et comme si cela ne suffisait pas, l’arrivée du free-floating, mal encadré, complète joyeusement le tableau : des objectifs non tenus, des opérateurs qui ne respectent pas les règles… sans réaction de la Présidente (PS) et son 1er vice-Président (EELV) !
Au final, Bordeaux dépense comme une capitale nordique… pour des résultats dignes d’une ville qui découvre encore ce qu’est une piste cyclable continue. Un plan vélo ambitieux ? Non. Une ambition sans vision qui coûte cher au Bordelais une fois de plus.
Bravo pour ce projet à double entrée.