
Photo : WS/Rue89 Bordeaux
Dossier
Pour Gaza, le Bordeaux qui boycotte Israël
Saint-Pierre-d’Aurillac, jumelée avec une ville palestinienne pour « qu’un peuple privé de ses droits ne soit pas oublié »
Dans le Sud Gironde, depuis 1998, Saint-Pierre-d'Aurillac est jumelée avec Al-Qarara, une commune de Gaza. Ce jumelage n'est pas officiel, il a été tissé par les sociétés civiles des deux communes et s'affiche fièrement à l'entrée du village. Le maire, Stéphane Denoyelle, défend une démarche citoyenne en marge des politiques guerrières ou partisanes. Troisième volet de notre dossier "Pour Gaza, le Bordeaux qui boycotte Israël".

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Taguer des slogans politiques en plein centre-ville, dégrader des bâtiments publics comme le tribunal et l’École de la magistrature, défier les forces de l’ordre, et s’en sortir avec 35 heures de travail d’intérêt général, c’est ça, aujourd’hui, la réponse de la justice en France ? C’est pathétique.
Qu’on ne se trompe pas : il ne s’agit pas d’un simple écart de jeunesse. C’est un acte volontaire, revendiqué, commis en pleine Marche des fiertés pour détourner un événement en tribune idéologique sur fond de conflit international. Visage masqué, slogans accusatoires, posture militante radicalisée, rébellion lors de l’interpellation : tous les éléments sont là. Et pourtant, la justice a requalifié les faits, minoré la peine, et offert une sortie sans casier.
Pire encore, l’article dégouline de sympathie pour l’accusée, en enjolivant son militantisme et en travestissant un acte de vandalisme en « cri du cœur ». Quand on s’en prend aux institutions de la République, il ne s’agit pas de poésie engagée, mais d’illégalité assumée.
Un État digne de ce nom ne devrait jamais trembler face à ceux qui testent ses limites. Cette indulgence constante ne fait qu’encourager l’impunité militante. Et demain ? Un cocktail Molotov « symbolique » sur une façade, toujours au nom de l’émotion ?
La faiblesse n’est pas une vertu. La loi doit être claire, ferme, et appliquée. Pas négociée selon les causes du moment.
Voir plus(suite) On veut une université sans frontières, sans contrôle, ouverte à tous… sauf, bien sûr, à Israël, que cette même ultra-gauche appelle régulièrement à boycotter au nom d’un militantisme à géométrie très variable.
Non, la France n’a pas à s’excuser de protéger ses chercheurs, ses brevets, et ses moyens de défense. Et non, les activistes verts n’ont pas droit à un passe-droit parce qu’ils se revendiquent chercheurs. Le vrai danger pour la liberté académique, c’est justement quand la recherche devient un instrument idéologique.
Voir plusEncore une fois, un collectif d’associations syndicales à l’idéologie bien connue — CGT, SUD, UNEF, Scientifiques en Rébellion, etc. — monte au créneau pour dénoncer une prétendue dérive autoritaire, alors que l’État ne fait que son devoir : sécuriser les zones sensibles de la recherche publique.
La France a mis en place depuis 2012 un dispositif de protection des infrastructures scientifiques critiques — les Zones à Régime Restrictif (ZRR). Et c’est heureux ! Nous vivons dans un monde où l’espionnage industriel, les cyberattaques, les ingérences étrangères et le terrorisme sont des réalités. Que l’accès à ces zones soit conditionné à un avis de sécurité est non seulement légitime, mais absolument nécessaire.
Mais voilà que certains s’indignent parce qu’une chercheuse — engagée politiquement dans des mouvements radicaux comme les Soulèvements de la Terre — s’est vu refuser cet accès. À les entendre, ce serait une attaque contre la liberté académique, voire une persécution politique. En réalité, c’est une décision de bon sens. On ne confie pas un laboratoire classé sensible à une militante dont l’activisme écologique dépasse largement le cadre de la simple expression d’idées.
Ce que cette tribune révèle, c’est une tentative de plus de délégitimer l’action de l’État dès qu’elle contrarie les réseaux militants d’extrême gauche. Tout y passe : fantasme d’un « ennemi intérieur », attaques contre la police administrative, diabolisation du secret d’État. (suite…)
Voir plusTaguer des slogans politiques en plein centre-ville, dégrader des bâtiments publics comme le tribunal et l’École de la magistrature, défier les forces de l’ordre, et s’en sortir avec 35 heures de travail d’intérêt général, c’est ça, aujourd’hui, la réponse de la justice en France ? C’est pathétique.
Qu’on ne se trompe pas : il ne s’agit pas d’un simple écart de jeunesse. C’est un acte volontaire, revendiqué, commis en pleine Marche des fiertés pour détourner un événement en tribune idéologique sur fond de conflit international. Visage masqué, slogans accusatoires, posture militante radicalisée, rébellion lors de l’interpellation : tous les éléments sont là. Et pourtant, la justice a requalifié les faits, minoré la peine, et offert une sortie sans casier.
Pire encore, l’article dégouline de sympathie pour l’accusée, en enjolivant son militantisme et en travestissant un acte de vandalisme en « cri du cœur ». Quand on s’en prend aux institutions de la République, il ne s’agit pas de poésie engagée, mais d’illégalité assumée.
Un État digne de ce nom ne devrait jamais trembler face à ceux qui testent ses limites. Cette indulgence constante ne fait qu’encourager l’impunité militante. Et demain ? Un cocktail Molotov « symbolique » sur une façade, toujours au nom de l’émotion ?
La faiblesse n’est pas une vertu. La loi doit être claire, ferme, et appliquée. Pas négociée selon les causes du moment.
(suite) On veut une université sans frontières, sans contrôle, ouverte à tous… sauf, bien sûr, à Israël, que cette même ultra-gauche appelle régulièrement à boycotter au nom d’un militantisme à géométrie très variable.
Non, la France n’a pas à s’excuser de protéger ses chercheurs, ses brevets, et ses moyens de défense. Et non, les activistes verts n’ont pas droit à un passe-droit parce qu’ils se revendiquent chercheurs. Le vrai danger pour la liberté académique, c’est justement quand la recherche devient un instrument idéologique.
Encore une fois, un collectif d’associations syndicales à l’idéologie bien connue — CGT, SUD, UNEF, Scientifiques en Rébellion, etc. — monte au créneau pour dénoncer une prétendue dérive autoritaire, alors que l’État ne fait que son devoir : sécuriser les zones sensibles de la recherche publique.
La France a mis en place depuis 2012 un dispositif de protection des infrastructures scientifiques critiques — les Zones à Régime Restrictif (ZRR). Et c’est heureux ! Nous vivons dans un monde où l’espionnage industriel, les cyberattaques, les ingérences étrangères et le terrorisme sont des réalités. Que l’accès à ces zones soit conditionné à un avis de sécurité est non seulement légitime, mais absolument nécessaire.
Mais voilà que certains s’indignent parce qu’une chercheuse — engagée politiquement dans des mouvements radicaux comme les Soulèvements de la Terre — s’est vu refuser cet accès. À les entendre, ce serait une attaque contre la liberté académique, voire une persécution politique. En réalité, c’est une décision de bon sens. On ne confie pas un laboratoire classé sensible à une militante dont l’activisme écologique dépasse largement le cadre de la simple expression d’idées.
Ce que cette tribune révèle, c’est une tentative de plus de délégitimer l’action de l’État dès qu’elle contrarie les réseaux militants d’extrême gauche. Tout y passe : fantasme d’un « ennemi intérieur », attaques contre la police administrative, diabolisation du secret d’État. (suite…)