
Photo : SB/Rue89 Bordeaux

Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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la commune de Bègles est doublement intéressante du fait de l’initiative municipale précoce d’encourager les ménages à élever des poules pour réduire leurs déchets fermentescibles :
mesurer la concentration des dioxines dans les œufs et dans le sang des riverains éclairerait grandement sur l’état des lieux sanitaire de cette zone ;
paniquer à l’avance n’est peut-être pas justifié puisque l’UIOM en question se trouve à l’E de la commune, donc à l’écart des vents dominants, sans que ça garantisse quoi que ce soit… :
en situation météo anticyclonique, basse couche et inversion thermique en hiver ou dôme de chaleur en été, les polluants sont mobilisables tout autour de la source émettrice…
situation identique à Cenon, mais fort différente sur la commune voisine d’Artigues, où les lotissements à l’ouest de ce territoire ramassent les effluents en situation météo stable ou par vents de SW…
ces UIOM sont théoriquement réglées pour stopper pas mal de saloperies avec leur cheminée équipée d’un électrofiltre, mais perdent fort en fiabilité à l’occasion des nombreuses phases d’allumage et d’extinction du four d’incinération…
mais le fonctionnement réel reste fort opaque avec une exploitation qui ne se prête guère aux opérations de transparence et d’open data…
Véolia (Cenon) ou Idex (Bégles) renvoient à un capitalisme où le grine-ouachingue risque de blanchir (boursicotage) toute tache inconvenante en termes de loupés d’exploitation et de gestion environnementale…
Voir plusau chapitre déchets ménagers l’article récent de Reporterre sur l’incinérateur (UIOM) d’Ivry sur Seine, au sud immédiat de Paris, à de quoi faire paniquer :
aucune norme en France sur la concentration en dioxines dans l’environnement immédiat des UIOM… mais une concentration mesurée autour du site parisien supérieure à onze fois la norme allemande… !
et la question qui vient tout de suite à l’esprit est celle-ci :
qu’en est-il autour des sites dans le périmètre de l’interco, à Bègles et Cenon… ?
a-t-on des informations sur d’éventuels relevés de concentrations en dioxines et métaux lourds… ?
idem pour le registre départemental des cancers et la possibilité de cartographier finement la localisation des malades…
quelques extraits de l’article – gratuit – de Reporterre, du 27 mai 2025, « La pollution de l’incinérateur d’Ivry confirmée par des données officielles », qui pourrait peut-être donner envie à la rédac de faire une enquête locale… :
« La pollution à la dioxine des abords de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) se confirme. […] Elles confirment que les niveaux de dioxine les plus élevés ont été mesurés dans un rayon d’un kilomètre autour de l’incinérateur. […] Les dioxines sont des polluants extrêmement persistants dans l’environnement et très toxiques. […] L’observatoire régional de santé d’Île-de-France a d’ailleurs mis en évidence un surrisque de mortalité par cancer dans le Val-de-Marne et le 13e arrondissement de Paris. »
Voir plusNon, Darwin, qui la récupère lorsque vous allez dans les pissotières pour en faire de l’engrais (je crois)
Voir plusla commune de Bègles est doublement intéressante du fait de l’initiative municipale précoce d’encourager les ménages à élever des poules pour réduire leurs déchets fermentescibles :
mesurer la concentration des dioxines dans les œufs et dans le sang des riverains éclairerait grandement sur l’état des lieux sanitaire de cette zone ;
paniquer à l’avance n’est peut-être pas justifié puisque l’UIOM en question se trouve à l’E de la commune, donc à l’écart des vents dominants, sans que ça garantisse quoi que ce soit… :
en situation météo anticyclonique, basse couche et inversion thermique en hiver ou dôme de chaleur en été, les polluants sont mobilisables tout autour de la source émettrice…
situation identique à Cenon, mais fort différente sur la commune voisine d’Artigues, où les lotissements à l’ouest de ce territoire ramassent les effluents en situation météo stable ou par vents de SW…
ces UIOM sont théoriquement réglées pour stopper pas mal de saloperies avec leur cheminée équipée d’un électrofiltre, mais perdent fort en fiabilité à l’occasion des nombreuses phases d’allumage et d’extinction du four d’incinération…
mais le fonctionnement réel reste fort opaque avec une exploitation qui ne se prête guère aux opérations de transparence et d’open data…
Véolia (Cenon) ou Idex (Bégles) renvoient à un capitalisme où le grine-ouachingue risque de blanchir (boursicotage) toute tache inconvenante en termes de loupés d’exploitation et de gestion environnementale…
au chapitre déchets ménagers l’article récent de Reporterre sur l’incinérateur (UIOM) d’Ivry sur Seine, au sud immédiat de Paris, à de quoi faire paniquer :
aucune norme en France sur la concentration en dioxines dans l’environnement immédiat des UIOM… mais une concentration mesurée autour du site parisien supérieure à onze fois la norme allemande… !
et la question qui vient tout de suite à l’esprit est celle-ci :
qu’en est-il autour des sites dans le périmètre de l’interco, à Bègles et Cenon… ?
a-t-on des informations sur d’éventuels relevés de concentrations en dioxines et métaux lourds… ?
idem pour le registre départemental des cancers et la possibilité de cartographier finement la localisation des malades…
quelques extraits de l’article – gratuit – de Reporterre, du 27 mai 2025, « La pollution de l’incinérateur d’Ivry confirmée par des données officielles », qui pourrait peut-être donner envie à la rédac de faire une enquête locale… :
« La pollution à la dioxine des abords de l’incinérateur de déchets d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) se confirme. […] Elles confirment que les niveaux de dioxine les plus élevés ont été mesurés dans un rayon d’un kilomètre autour de l’incinérateur. […] Les dioxines sont des polluants extrêmement persistants dans l’environnement et très toxiques. […] L’observatoire régional de santé d’Île-de-France a d’ailleurs mis en évidence un surrisque de mortalité par cancer dans le Val-de-Marne et le 13e arrondissement de Paris. »
Non, Darwin, qui la récupère lorsque vous allez dans les pissotières pour en faire de l’engrais (je crois)