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Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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au-delà de cette initiative associative de complaisance il serait bon de profiter de la période préélectorale pour forcer les élus, au moins ceux de Bordeaux, à mettre sur la place publique, au centre du débat, l’aménagement cycliste des quais :
– trop près du flot de bagnoles les cyclistes sont dangereusement exposés aux effluves des véhicules, particulièrement ceux non assistés qui réalisent un effort physique modéré à intense ;
– d’autre part à la moindre festivité, manifestation sportive, ludique ou autre tout l’espace public est accaparé pour concentrer sur la piste cyclable piétons et cyclistes ;
– même situation à l’occasion de l’accostage d’un bateau de croisière quai Louis XVIII, où il est impératif de ménager un corridor de servitude d’au moins cinq mètres pour les modes actifs de déplacement, au détriment des croisiéristes…
le « chemin en bois » du parc des sports est actuellement fermé au public suite à son état de dégradation :
ce n’est pas la meilleure réalisation de feu Michel Corajoud, mais la décision de l’époque Juppé de concentrer les cyclistes près des bagnoles et de mettre sur les planches (!) les piétons, à l’autre extrémité, à proximité immédiate du fleuve, méconnaissait totalement commodité, sécurité et agrément pour les modes actifs…
il est encore temps de corriger tout ça en sanctuarisant un itinéraire assez large pour tout le mode et que ne viendra pas remettre en question l’organisateur de la moindre kermesse…
Voir plus[suite de l’extrait de l’article de Médiapart]
« Quatorze élèves de première histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) du lycée d’Astrée, seul lycée de Boën-sur-Lignon (Loire), vont terminer l’année scolaire sans avoir mené à bien l’un des projets centraux de cette spécialité : celui d’éducation aux médias. Ce dernier devait se matérialiser par un débat filmé sur un projet local touchant l’environnement. Mais il a été annulé par la direction de l’établissement, au motif qu’il portait sur un sujet politique interdit au sein de l’établissement.
Le thème choisi par les lycéen·nes semblait pourtant idéal. Cela fait neuf années que la commune de Boën-sur-Lignon est agitée par les débats autour d’un projet d’usine de fabrication d’enrobés de bitume porté par la société Stal TP. Celui-ci est contesté par des associations de riverain·es et écologistes, qui ont déposé plusieurs recours en justice. Et l’usine devrait s’installer à quelques centaines de mètres du lycée.
« C’était un sujet local, avec un enjeu en termes de débat. Ça cochait toutes les cases de l’exercice », regrette Antoine, un des lycéens visés par la décision de la direction.
Leur projet consistait à réunir défenseur·es et opposant·es au projet pour un débat filmé. Cet exercice s’inscrit dans les consignes de l’Éducation nationale, et plus précisément dans le « thème 4 » du programme de HGGSP, intitulé « s’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication ». «
Voir plusune très bonne initiative municipale pour prévenir la non-maîtrise des flux d’infos, qui brutes ne sont jamais des connaissances, et qui tournent vite à l’infecte mélopée et décervelage avec les zoziaux sociaux…
bien sûr ça ne ferait pas de mal que les adultes suivent les cours du soir en la matière mais on ne peut qu’être satisfait que la commune reste un petit territoire où il est encore possible de préparer les esprits en construction à la confrontation aux multiples trompe-l’œil de la com…
et les initiatives de développer l’esprit critique risquent de rencontrer bien des obstacles au-delà de l’école primaire, comme nous l’illustre cette affaire du lycée de la Loire où l’on a censuré un débat sur un projet contesté de centrale à bitume :
interdiction de blasphémer contre Sainte-Bagnole… !
pour le lectorat intéressé voir l’article de Médiapart du 5 juin 2025, signé par Mickaël Correia et Jérôme Hourdeaux, dont voici ici les premières lignes :
« Un lycée de la Loire interdit à ses élèves de débattre d’un projet de centrale à bitume
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
[suite au commentaire suivant]… »
Voir plusau-delà de cette initiative associative de complaisance il serait bon de profiter de la période préélectorale pour forcer les élus, au moins ceux de Bordeaux, à mettre sur la place publique, au centre du débat, l’aménagement cycliste des quais :
– trop près du flot de bagnoles les cyclistes sont dangereusement exposés aux effluves des véhicules, particulièrement ceux non assistés qui réalisent un effort physique modéré à intense ;
– d’autre part à la moindre festivité, manifestation sportive, ludique ou autre tout l’espace public est accaparé pour concentrer sur la piste cyclable piétons et cyclistes ;
– même situation à l’occasion de l’accostage d’un bateau de croisière quai Louis XVIII, où il est impératif de ménager un corridor de servitude d’au moins cinq mètres pour les modes actifs de déplacement, au détriment des croisiéristes…
le « chemin en bois » du parc des sports est actuellement fermé au public suite à son état de dégradation :
ce n’est pas la meilleure réalisation de feu Michel Corajoud, mais la décision de l’époque Juppé de concentrer les cyclistes près des bagnoles et de mettre sur les planches (!) les piétons, à l’autre extrémité, à proximité immédiate du fleuve, méconnaissait totalement commodité, sécurité et agrément pour les modes actifs…
il est encore temps de corriger tout ça en sanctuarisant un itinéraire assez large pour tout le mode et que ne viendra pas remettre en question l’organisateur de la moindre kermesse…
[suite de l’extrait de l’article de Médiapart]
« Quatorze élèves de première histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) du lycée d’Astrée, seul lycée de Boën-sur-Lignon (Loire), vont terminer l’année scolaire sans avoir mené à bien l’un des projets centraux de cette spécialité : celui d’éducation aux médias. Ce dernier devait se matérialiser par un débat filmé sur un projet local touchant l’environnement. Mais il a été annulé par la direction de l’établissement, au motif qu’il portait sur un sujet politique interdit au sein de l’établissement.
Le thème choisi par les lycéen·nes semblait pourtant idéal. Cela fait neuf années que la commune de Boën-sur-Lignon est agitée par les débats autour d’un projet d’usine de fabrication d’enrobés de bitume porté par la société Stal TP. Celui-ci est contesté par des associations de riverain·es et écologistes, qui ont déposé plusieurs recours en justice. Et l’usine devrait s’installer à quelques centaines de mètres du lycée.
« C’était un sujet local, avec un enjeu en termes de débat. Ça cochait toutes les cases de l’exercice », regrette Antoine, un des lycéens visés par la décision de la direction.
Leur projet consistait à réunir défenseur·es et opposant·es au projet pour un débat filmé. Cet exercice s’inscrit dans les consignes de l’Éducation nationale, et plus précisément dans le « thème 4 » du programme de HGGSP, intitulé « s’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication ». «
une très bonne initiative municipale pour prévenir la non-maîtrise des flux d’infos, qui brutes ne sont jamais des connaissances, et qui tournent vite à l’infecte mélopée et décervelage avec les zoziaux sociaux…
bien sûr ça ne ferait pas de mal que les adultes suivent les cours du soir en la matière mais on ne peut qu’être satisfait que la commune reste un petit territoire où il est encore possible de préparer les esprits en construction à la confrontation aux multiples trompe-l’œil de la com…
et les initiatives de développer l’esprit critique risquent de rencontrer bien des obstacles au-delà de l’école primaire, comme nous l’illustre cette affaire du lycée de la Loire où l’on a censuré un débat sur un projet contesté de centrale à bitume :
interdiction de blasphémer contre Sainte-Bagnole… !
pour le lectorat intéressé voir l’article de Médiapart du 5 juin 2025, signé par Mickaël Correia et Jérôme Hourdeaux, dont voici ici les premières lignes :
« Un lycée de la Loire interdit à ses élèves de débattre d’un projet de centrale à bitume
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
[suite au commentaire suivant]… »