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[suite de l’extrait de l’article de Médiapart]
« Quatorze élèves de première histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) du lycée d’Astrée, seul lycée de Boën-sur-Lignon (Loire), vont terminer l’année scolaire sans avoir mené à bien l’un des projets centraux de cette spécialité : celui d’éducation aux médias. Ce dernier devait se matérialiser par un débat filmé sur un projet local touchant l’environnement. Mais il a été annulé par la direction de l’établissement, au motif qu’il portait sur un sujet politique interdit au sein de l’établissement.
Le thème choisi par les lycéen·nes semblait pourtant idéal. Cela fait neuf années que la commune de Boën-sur-Lignon est agitée par les débats autour d’un projet d’usine de fabrication d’enrobés de bitume porté par la société Stal TP. Celui-ci est contesté par des associations de riverain·es et écologistes, qui ont déposé plusieurs recours en justice. Et l’usine devrait s’installer à quelques centaines de mètres du lycée.
« C’était un sujet local, avec un enjeu en termes de débat. Ça cochait toutes les cases de l’exercice », regrette Antoine, un des lycéens visés par la décision de la direction.
Leur projet consistait à réunir défenseur·es et opposant·es au projet pour un débat filmé. Cet exercice s’inscrit dans les consignes de l’Éducation nationale, et plus précisément dans le « thème 4 » du programme de HGGSP, intitulé « s’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication ». «
Voir plusune très bonne initiative municipale pour prévenir la non-maîtrise des flux d’infos, qui brutes ne sont jamais des connaissances, et qui tournent vite à l’infecte mélopée et décervelage avec les zoziaux sociaux…
bien sûr ça ne ferait pas de mal que les adultes suivent les cours du soir en la matière mais on ne peut qu’être satisfait que la commune reste un petit territoire où il est encore possible de préparer les esprits en construction à la confrontation aux multiples trompe-l’œil de la com…
et les initiatives de développer l’esprit critique risquent de rencontrer bien des obstacles au-delà de l’école primaire, comme nous l’illustre cette affaire du lycée de la Loire où l’on a censuré un débat sur un projet contesté de centrale à bitume :
interdiction de blasphémer contre Sainte-Bagnole… !
pour le lectorat intéressé voir l’article de Médiapart du 5 juin 2025, signé par Mickaël Correia et Jérôme Hourdeaux, dont voici ici les premières lignes :
« Un lycée de la Loire interdit à ses élèves de débattre d’un projet de centrale à bitume
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
[suite au commentaire suivant]… »
Voir plus(suite) Et la préface de Deneault n’arrange rien : un concentré de verbiage pompeux et autosatisfait, symptomatique d’un discours critique qui tourne à vide.
Ce livre ne pense pas le Congo, il pense à travers lui. Il ne cherche pas la vérité, il la plaque. Il ne combat pas le colonialisme, il le rejoue, mais avec des mots militants et des citations bien choisies.
En résumé : Barbarie numérique prétend dénoncer l’aliénation, mais c’est lui qui l’exerce. Il dénonce le pillage matériel, mais commet un pillage symbolique. Il est moins un cri d’alerte qu’un symptôme : celui d’une pensée critique qui, faute de se décentrer, continue à parler au nom de ceux qu’elle prétend défendre.
Voir plus[suite de l’extrait de l’article de Médiapart]
« Quatorze élèves de première histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) du lycée d’Astrée, seul lycée de Boën-sur-Lignon (Loire), vont terminer l’année scolaire sans avoir mené à bien l’un des projets centraux de cette spécialité : celui d’éducation aux médias. Ce dernier devait se matérialiser par un débat filmé sur un projet local touchant l’environnement. Mais il a été annulé par la direction de l’établissement, au motif qu’il portait sur un sujet politique interdit au sein de l’établissement.
Le thème choisi par les lycéen·nes semblait pourtant idéal. Cela fait neuf années que la commune de Boën-sur-Lignon est agitée par les débats autour d’un projet d’usine de fabrication d’enrobés de bitume porté par la société Stal TP. Celui-ci est contesté par des associations de riverain·es et écologistes, qui ont déposé plusieurs recours en justice. Et l’usine devrait s’installer à quelques centaines de mètres du lycée.
« C’était un sujet local, avec un enjeu en termes de débat. Ça cochait toutes les cases de l’exercice », regrette Antoine, un des lycéens visés par la décision de la direction.
Leur projet consistait à réunir défenseur·es et opposant·es au projet pour un débat filmé. Cet exercice s’inscrit dans les consignes de l’Éducation nationale, et plus précisément dans le « thème 4 » du programme de HGGSP, intitulé « s’informer, un regard critique sur les sources et modes de communication ». «
une très bonne initiative municipale pour prévenir la non-maîtrise des flux d’infos, qui brutes ne sont jamais des connaissances, et qui tournent vite à l’infecte mélopée et décervelage avec les zoziaux sociaux…
bien sûr ça ne ferait pas de mal que les adultes suivent les cours du soir en la matière mais on ne peut qu’être satisfait que la commune reste un petit territoire où il est encore possible de préparer les esprits en construction à la confrontation aux multiples trompe-l’œil de la com…
et les initiatives de développer l’esprit critique risquent de rencontrer bien des obstacles au-delà de l’école primaire, comme nous l’illustre cette affaire du lycée de la Loire où l’on a censuré un débat sur un projet contesté de centrale à bitume :
interdiction de blasphémer contre Sainte-Bagnole… !
pour le lectorat intéressé voir l’article de Médiapart du 5 juin 2025, signé par Mickaël Correia et Jérôme Hourdeaux, dont voici ici les premières lignes :
« Un lycée de la Loire interdit à ses élèves de débattre d’un projet de centrale à bitume
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
[suite au commentaire suivant]… »
(suite) Et la préface de Deneault n’arrange rien : un concentré de verbiage pompeux et autosatisfait, symptomatique d’un discours critique qui tourne à vide.
Ce livre ne pense pas le Congo, il pense à travers lui. Il ne cherche pas la vérité, il la plaque. Il ne combat pas le colonialisme, il le rejoue, mais avec des mots militants et des citations bien choisies.
En résumé : Barbarie numérique prétend dénoncer l’aliénation, mais c’est lui qui l’exerce. Il dénonce le pillage matériel, mais commet un pillage symbolique. Il est moins un cri d’alerte qu’un symptôme : celui d’une pensée critique qui, faute de se décentrer, continue à parler au nom de ceux qu’elle prétend défendre.