
Photo : SB/Rue89 Bordeaux


Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
Édition d'hier
Édition de jeudi
Édition de mercredi
Édition de mardi
Édition de lundi
Édition de dimanche
Dossier
Bâtir la ville sur la ville

Découvrir la sélection
Le Cercle est un lieu essentiel de la vie locale : commentez, réagissez, et construisez avec nous l’actualité.
(suite) Des chiffres à gogo, mais pas un mot sur les vrais problèmes
Dans ce rapport : 128 pages de tableaux, graphiques, histogrammes, courbes et camemberts. Mais aucune analyse sérieuse sur la montée des inégalités, la gentrification accélérée, l’asphyxie des services publics, ou encore l’exode des classes moyennes.
Hurmic applique la doctrine du « tableau de bord », croyant qu’un indicateur positif équivaut à une réussite politique. À ce niveau-là, on s’étonne qu’il n’ait pas encore publié le taux de satisfaction des coccinelles sur les bacs à semis du quartier Belvédère.
Conclusion : Bordeaux propre, mais pas pour tout le monde
Pierre Hurmic ne gouverne pas une ville, il administre une brochure. Une ville de papier glacé, où les rapports remplacent les réalités, où les feuilles de route valent plus que les feuilles de paye. Pendant que les Bordelais vivent la galère au quotidien, la mairie s’affaire à mesurer la croissance des herbes aromatiques et à labelliser des jardinières. On appelle ça de la « transition », mais c’est surtout un enterrement politique sous compost bio. L’écologie est devenue un décor, un marketing, une stratégie de distinction pour élites déconnectées. Et Bordeaux ? Un terrain d’expérimentation sociale à ciel ouvert, version « green deluxe », où l’essentiel — le logement, l’équité, la solidarité — se dissout dans un brouillard de bonnes intentions pulvérisées à l’arrosoir.
Voir plus(suite) Et tant pis pour les familles trop pauvres pour s’offrir une draisienne électrique ou une trottinette connectée.
Les « rues aux enfants » ? Des vitrines pour plaquettes électorales. Le centre-ville ? Un Disneyland piétonnier pour les cadres parisiens fraîchement exilés, pendant que les Bordelais historiques fuient au-delà de la rocade, asphyxiés par les prix, les normes et les zones 30. Le « bâtiment frugal » : la frugalité pour les autres
Le label « Bâtiment Frugal Bordelais » veut que tout soit modeste, écologique, intégré. Mais dans la réalité ? C’est surtout un excellent moyen de justifier des projets toujours plus chers, toujours plus lents, toujours plus… biodégradables. L’idéologie de la frugalité, c’est bien quand ce sont les autres qui en pâtissent, pendant que la mairie s’équipe de panneaux solaires flambant neufs sur des bâtiments publics que plus personne ne peut entretenir. Des pigeonniers, des composteurs et un festival nommé BON !
La gestion écologique façon Hurmic, c’est aussi :
Des pigeonniers de luxe avec suivi virologique (non, ce n’est pas une blague).
Des composteurs distribués comme des cartes Pokémon.
Et un Festival « Bon ! » (oui, avec un point d’exclamation), où Thierry Marx bénit le quinoa local devant 3 200 personnes émerveillées. Pendant ce temps, des familles dorment toujours sous les ponts de la Garonne.
Voir plusPierre Hurmic ou l’art de repeindre Bordeaux en vert fluo (sans déranger les bobos)
Bordeaux 2025. Tandis que la planète brûle et que les loyers s’envolent, Pierre Hurmic nous tend fièrement son rapport de transition écologique… Un chef-d’œuvre d’auto-éloge qui ferait rougir Kim Jong-un par son culte de la personnalité. C’est le roman-photo d’un maire qui plante des arbres comme d’autres balancent des confettis, persuadé qu’un bac à fleurs suffit à remplacer une politique publique.
« Bordeaux grandeur nature », ou comment verdir le vide
Sous Hurmic, Bordeaux n’est pas devenue plus verte, mais plus végétalisée, nuance ! 32 481 plants, des bacs, des jardinières, des trottoirs à désimperméabiliser – comme si chaque brin d’herbe pouvait régler la crise du logement ou la précarité énergétique. À ce rythme-là, on attend bientôt le permis de respirer, à demander trois semaines à l’avance sur FranceConnect.
Pendant que les Bordelais galèrent à se loger, Hurmic leur offre… un Festival du Jardinage, des arbres fruitiers et une Académie du Climat. C’est beau, c’est bio, c’est creux. Le greenwashing a trouvé son gourou municipal.
Voir plus« Ville apaisée », à condition de faire du vélo et d’habiter un T3 à 2 millions d’euros
Sous couvert de « ville apaisée », Hurmic ferme les rues, interdit les voitures, bourre les trottoirs de vélobox et installe des bornes amovibles dignes d’un checkpoint de science-fiction. Résultat : les livreurs, les artisans, les personnes âgées ? Invisibles.
(suite) Des chiffres à gogo, mais pas un mot sur les vrais problèmes
Dans ce rapport : 128 pages de tableaux, graphiques, histogrammes, courbes et camemberts. Mais aucune analyse sérieuse sur la montée des inégalités, la gentrification accélérée, l’asphyxie des services publics, ou encore l’exode des classes moyennes.
Hurmic applique la doctrine du « tableau de bord », croyant qu’un indicateur positif équivaut à une réussite politique. À ce niveau-là, on s’étonne qu’il n’ait pas encore publié le taux de satisfaction des coccinelles sur les bacs à semis du quartier Belvédère.
Conclusion : Bordeaux propre, mais pas pour tout le monde
Pierre Hurmic ne gouverne pas une ville, il administre une brochure. Une ville de papier glacé, où les rapports remplacent les réalités, où les feuilles de route valent plus que les feuilles de paye. Pendant que les Bordelais vivent la galère au quotidien, la mairie s’affaire à mesurer la croissance des herbes aromatiques et à labelliser des jardinières. On appelle ça de la « transition », mais c’est surtout un enterrement politique sous compost bio. L’écologie est devenue un décor, un marketing, une stratégie de distinction pour élites déconnectées. Et Bordeaux ? Un terrain d’expérimentation sociale à ciel ouvert, version « green deluxe », où l’essentiel — le logement, l’équité, la solidarité — se dissout dans un brouillard de bonnes intentions pulvérisées à l’arrosoir.
(suite) Et tant pis pour les familles trop pauvres pour s’offrir une draisienne électrique ou une trottinette connectée.
Les « rues aux enfants » ? Des vitrines pour plaquettes électorales. Le centre-ville ? Un Disneyland piétonnier pour les cadres parisiens fraîchement exilés, pendant que les Bordelais historiques fuient au-delà de la rocade, asphyxiés par les prix, les normes et les zones 30. Le « bâtiment frugal » : la frugalité pour les autres
Le label « Bâtiment Frugal Bordelais » veut que tout soit modeste, écologique, intégré. Mais dans la réalité ? C’est surtout un excellent moyen de justifier des projets toujours plus chers, toujours plus lents, toujours plus… biodégradables. L’idéologie de la frugalité, c’est bien quand ce sont les autres qui en pâtissent, pendant que la mairie s’équipe de panneaux solaires flambant neufs sur des bâtiments publics que plus personne ne peut entretenir. Des pigeonniers, des composteurs et un festival nommé BON !
La gestion écologique façon Hurmic, c’est aussi :
Des pigeonniers de luxe avec suivi virologique (non, ce n’est pas une blague).
Des composteurs distribués comme des cartes Pokémon.
Et un Festival « Bon ! » (oui, avec un point d’exclamation), où Thierry Marx bénit le quinoa local devant 3 200 personnes émerveillées. Pendant ce temps, des familles dorment toujours sous les ponts de la Garonne.
Pierre Hurmic ou l’art de repeindre Bordeaux en vert fluo (sans déranger les bobos)
Bordeaux 2025. Tandis que la planète brûle et que les loyers s’envolent, Pierre Hurmic nous tend fièrement son rapport de transition écologique… Un chef-d’œuvre d’auto-éloge qui ferait rougir Kim Jong-un par son culte de la personnalité. C’est le roman-photo d’un maire qui plante des arbres comme d’autres balancent des confettis, persuadé qu’un bac à fleurs suffit à remplacer une politique publique.
« Bordeaux grandeur nature », ou comment verdir le vide
Sous Hurmic, Bordeaux n’est pas devenue plus verte, mais plus végétalisée, nuance ! 32 481 plants, des bacs, des jardinières, des trottoirs à désimperméabiliser – comme si chaque brin d’herbe pouvait régler la crise du logement ou la précarité énergétique. À ce rythme-là, on attend bientôt le permis de respirer, à demander trois semaines à l’avance sur FranceConnect.
Pendant que les Bordelais galèrent à se loger, Hurmic leur offre… un Festival du Jardinage, des arbres fruitiers et une Académie du Climat. C’est beau, c’est bio, c’est creux. Le greenwashing a trouvé son gourou municipal.
« Ville apaisée », à condition de faire du vélo et d’habiter un T3 à 2 millions d’euros
Sous couvert de « ville apaisée », Hurmic ferme les rues, interdit les voitures, bourre les trottoirs de vélobox et installe des bornes amovibles dignes d’un checkpoint de science-fiction. Résultat : les livreurs, les artisans, les personnes âgées ? Invisibles.