Photo : SB/Rue89 Bordeaux
Extrême droite
Bordeaux, nouveau bastion de l’extrême-droite française ?
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Dossier
Bordeaux, des années terribles à la Libération
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Pierre Moniot ne s’est pas suicié au Fort Du Hâ comme il est écrit dans l’article.
Après l’arrestation de Louis,Pierre Sieffert et Marc Favrichon,radio- télégraphistes de Jade Amicol, rue du cardinal Lavigerie à Caudéran,le 21 sept 1943 , P.Moniot , son épouse Suzanne et leurs enfants quittèrent Bordeaux le soir même et furent cachés jusqu’à la libération en région parisienne.
En revanche lors de la perquisitiondu KDS section 4 ( Gestapo) en sa présence,Marc Favrichon tentât de se tuer après s’être saisi d’un couteau.
Sieffert et Favrichon furent libérés des camps où ils se trouvaient les 3 et 5 mai 1945 non loin du canal de Kiel.
Il rentrèrent à Bordeaux le 25 mai,un samedi.Le lundi Moniot prononça un discours en leur honneur au TEOB Bd A.Gauthier.
Voir plusSouces FFI 33.org
Il existe une rue Henri Salmide dans le nouveau quartier des Bassins à Flot.
Voir plusHenri Salmide est le prén
om et le nom que Hans Stahlschmidt a choisi lorsqu’il a acquis la nationalité française
Gloire à eux en fidèle mémoire.
Voir plusL’ Affiche Rouge d’ Aragon et Ferré leur va à ( douloureuse) merveille :
« Vous n’avez réclamé la gloire, ni les larmes
Ni l’orgue, ni la prière aux agonisants
11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos « morts pour la France »
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
« Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre »
« Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand »
Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
Adieu la vie, adieu la lumière et le vent
Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée, ô mon amour, mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant… »
Pierre Moniot ne s’est pas suicié au Fort Du Hâ comme il est écrit dans l’article.
Après l’arrestation de Louis,Pierre Sieffert et Marc Favrichon,radio- télégraphistes de Jade Amicol, rue du cardinal Lavigerie à Caudéran,le 21 sept 1943 , P.Moniot , son épouse Suzanne et leurs enfants quittèrent Bordeaux le soir même et furent cachés jusqu’à la libération en région parisienne.
En revanche lors de la perquisitiondu KDS section 4 ( Gestapo) en sa présence,Marc Favrichon tentât de se tuer après s’être saisi d’un couteau.
Sieffert et Favrichon furent libérés des camps où ils se trouvaient les 3 et 5 mai 1945 non loin du canal de Kiel.
Il rentrèrent à Bordeaux le 25 mai,un samedi.Le lundi Moniot prononça un discours en leur honneur au TEOB Bd A.Gauthier.
Souces FFI 33.org
Il existe une rue Henri Salmide dans le nouveau quartier des Bassins à Flot.
Henri Salmide est le prén
om et le nom que Hans Stahlschmidt a choisi lorsqu’il a acquis la nationalité française
Gloire à eux en fidèle mémoire.
L’ Affiche Rouge d’ Aragon et Ferré leur va à ( douloureuse) merveille :
« Vous n’avez réclamé la gloire, ni les larmes
Ni l’orgue, ni la prière aux agonisants
11 ans déjà, que cela passe vite 11 ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos « morts pour la France »
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
« Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre »
« Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand »
Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses
Adieu la vie, adieu la lumière et le vent
Marie-toi, sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée, ô mon amour, mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant… »